Groupe1: 

Cette semaine Notre ami Jean-Luc a réussit l'exploit d'avoir une journée ensoleillée; on le remercie chaleureusement. Et, en plus, il nous fait un compte rendu de cette belle journée. Je vous encourage tous à le lire car Jean-Luc à pu photographier un bouquetin à 2 têtes. 

Jeudi passé, alors que la neige tombait à gros flocons en altitude, j'écrivais par anticipation ceci à notre président : malheureusement, la course du groupe 1, menée par le peu chanceux Jean-Luc a dû une nouvelle fois être annulée pour cause de chutes de neige intenses, de froid extrême et de pluies givrantes. Nous avons dû découper notre chef de course dans la glace pour le ramener.

Lundi, l'espoir renaissait : le gardien de la cabane me disait que les chemins étaient bien dégagés et que la neige aurait probablement fondu d'ici mercredi.

Mercredi matin, cinq héroïques marcheurs….

… se sont élancés par un soleil resplendissant de la Gouille à Arolla, en passant par la cabane des Aiguilles rouges, « l'œil » n'ayant pas suivi le chef de course jusqu'en cette vallée reculée. De neige aucune. Du froid, oui, mais la valeureuse équipe s'était équipée de bonnets hivernaux et de t-shirt Odlo et ne craignait rien.

Cette seconde tentative a été la bonne et aucun appel à prendre une échappatoire pour retourner au plus vite au point de départ n'a retenti.

Une belle montée de 3h20 et 1060m de dénivelé, qui passait par un Lac bleu, qui mérite bien son nom, par la Remointse du Ché Blanc, avant un dernier reck pour aboutir un peu au-dessus de la cabane des Aiguilles Rouges contournée par la droite. 

Nous avons pique-niqué à cet endroit, avec d'un côté une vue lunaire sur les moraines du glacier des Aiguilles rouges ou de Vouasson lorsqu'il descendait jusque là et sur le Mont de l'Etoile et de l'autre côté sur le Pigne d'Arolla et le Mont Collon, tout enneigés. Juste magique !

 

 

La rusticité du gardien de la cabane des Aiguilles rouges, où nous avons fait un bref arrêt pour boire une tisane ou un café (enfin, un Nescafé, bien sûr), nous  a fait retomber dans la réalité. La descente sur Arolla s'est faite d'abord à flanc de coteau, puis à travers un court pierrier, avant de suivre dans les pâturages, puis à travers les mélèzes.

Au cours de la descente, des tirs ont retenti et nous avons vu des gars allongés sur des bâches de camouflage : nous ne pouvions ignorer que c'était la saison de la chasse, apparemment celle - rare et connue dans le val d'Hérens uniquement - du bouquetin à deux têtes 

Nous avons su protéger Philippe, heureusement.

Nous avons enfin rejoint le Kurhaus d'Arolla, grand hôtel bâti en 1896 faisant partie des hôtels historiques de Suisse, où nous avons bu le traditionnel panaché et dégusté la non moins traditionnelle tarte aux abricots dans une version aussi froide que la température du début de journée.

Comme il n'y avait pas de bus avant 18h04, nous nous sommes mis de nuit pour le retour et avons une nouvelle fois (après Loèche) raté le 19:30 à la télé. 

Jean-Luc

Groupe 2:
Ci-joint le récit de cette magnifique journée ensoleillée  que nous offre Charles Edouard :

En cette belle journée du 18 septembre, assez fraîche au demeurant, le groupe 2 réunissait Christian Allenbach, Uli Wuger et le soussigné sous la conduite de Charly Aufdermaur.





Suite à une erreur d'aiguillage initiale, il s'est offert une course stimulante - pour ne pas dire physique - sur un chemin escarpé qui s'émancipait des sentiers battus pour permettre une vue superbe sur les sommets alentour. Le prix: faute de temps, le groupe a renoncé à pousser jusqu'au Lac bleu, mais avec la satisfaction de constater la bonne forme de ses membres tout en marchant dans un environnement magnifique. Agréable pique-nique dans une clairière en redescendant sur Satarma et rentrée dans les foyers respectifs à des heures chrétiennes. Comme dit plus haut: une belle journée.

Jacky