Activités

Découverte de Bourg-en-Lavaux

En ce mardi nuageux, mais quand même ensoleillé, une dizaine de mardistes, descendent du train à la gare de Cully. Délaissant les sommets enneigés, ils s'apprêtent à gravir 680 m de dénivelé pour découvrir la commune de Bourg-en-Lavaux. Evidemment, avec la fusion des communes de Villette, Aran, Cully, Grandvaux, Riex et Epesses, le territoire est devenu étendu et passer par toutes ces bourgades demande du temps et de bons mollets.

Après avoir slalomé parmi les chantiers entourant cette gare, on retrouve le calme sur un chemin d'amélioration foncière pour rallier Villette. Si ce bourg n'est guère étendu, jusqu'en 1824 c'était le chef-lieu de la commune de Villette qui regroupait tous les villages de l'actuel Bourg-en-Lavaux et de Forel (Lavaux). Un petit détour nous permet de visiter l'église, en prenant le temps d'admirer ce temple du 12e siècle, ses fresques médiévales et la peinture monumentale de Charles Clément, réalisée en 1932. Nous quittons, presque à regret, ce lieu paisible et reprenons notre chemin.

C'est là que les choses sérieuses commencent. Le chemin monte vers Grandvaux. La pente est rude, d'ailleurs une main-courant y a été placée ! C'est à Grandvaux que nous retrouvons un peu de plat, admirons quelques belles maisons vigneronnes, mais pas pour longtemps, car il faut poursuivre par d'autres sentiers jusqu'à la gare où nous faisons une pause. De là, plus d'indications, on longe donc un peu les voies et on emprunte le chemin de la Criblette, qui suit une sorte de crête, sous laquelle passe le train en tunnel, et grimpe tout droit jusqu'à Bahyse-Dessus. Enfin nous quittons le bitume et prenons une trace, aménagée, mais non marquée qui nous mène directement le long de lisières de forêts jusqu'à la Tour-de-Gourze.

Il reste quelques marches à grimper dans la tour et nous voici à 932 m. avec une vue dégagée sur le lac, les montagnes de Savoie et le Jura.

Après ce tour d'horizon, il ne nous reste plus qu'à gagner le restaurant, car s'il y a bien des tables de piquenique, l'air frais et les bancs humides nous y font renoncer. Après un sympathique repas, il est temps de repartir. Au loin le mauvais temps s'annonce, le ciel est couvert, mais il ne pleut toujours pas. Nous amorçons la descente qui devait se faire par Epesses, mais peut-être pressée de rentrer, la tête du groupe s'engage sur Riex où nous passons à côté de la maison où est né le Major Davel. Puis, par les vignes, nous voici à nouveau à Cully, son bord du lac avec son magnifique platane de 1798 et son monument, aussi dédié à Davel.

La gare n'est pas loin, bonne course sans la moindre goutte de pluie.

François Mermod