
Activités
Vallon des Vaux
Vallon des Vaux
Vallon des veaux ? Mais non ! Vallon des Vaux, car il n’y a pas de risque de croiser un veau dans ce vallon très sauvage où le ruisseau des Vaux creuse son lit dans de la molasse.
La balade commence à la gare d’Yvonand où débarquent 9 mardistes. Après avoir traversé cette bourgade du nord vaudois, nous arrivons à pied d’œuvre, soit sous les piles de l’autoroute. Il suffit alors de remonter la rivière jusqu’au confluent des ruisseaux des Vaux et du Flonzel. Et de là, on grimpe, parfois par des escaliers, jusqu’au plateau où se trouve la Tour St-Martin. Il s’agit du donjon de l’ancien château de St-Martin-du-Chêne, datant 12e siècle. Il est difficile d’imaginer que sur ce plateau se trouvait aussi un bourg, avec son église et sa cure. Mais, tout a été détruit. Le clou du site, c’est bien sûr l’ascension de la tour de 22 mètres par 69 marches qui alors fait découvrir un superbe panorama avec le lac de Neuchâtel et le Jura. Des panneaux didactiques intéressants renseignent sur les habitats néolithiques du Vallon des Vaux et sur l’histoire du château.
Délaissant les tables de pique-nique, la troupe poursuit son chemin jusqu’à Chêne-Pâquier, village renommé pour son église. Il s’agit là de la première église dédiée au culte protestant, construite par les Bernois en 1667. Sa forme ovoïde est inspirée du Temple du Paradis de Lyon, un des premiers temples huguenots en France.
S’il y a bien une table ronde en granit avec des bancs dans le parc de l’église, la bise incite le groupe à choisir un côté abrité de l’église et à s’asseoir à même le sol pour manger.
Après s’être revigoré, le groupe prend le chemin de Chavanne-le-Chêne par le pont du Covet, un autre trésor du Moyen-âge datant de la même époque que le château de St-Martin-du-Chêne. La gorge est étroite et profonde. Il ne reste plus rien des anciens moulins qui utilisaient l’eau du ruisseau des Vaux.
Plus loin des chemins AF, bétonnés rectilignes, nous conduisent à une forêt, dans laquelle nous changeons de canton. De l’autre côté c’est Arrissoules où nous passons devant une ribambelle de veaux (cette fois-ci) dans leurs petites cabanes individuelles. Le ciel s’assombrit, les nuages deviennent menaçants et c’est à l’entrée de Cheyres que les premières gouttes tombent. Hélas, il n’y a pas de bistrots ouverts proches de la gare, le groupe attend patiemment dans la salle d’attente, en refaisant le monde, l’arrivée du train nous ramenant chez nous.
