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Mandelon

Dix mardistes gagnent en bus le Val des Dix, ce n’est pas pour visiter la Grande-Dixence, mais bien pour découvrir un coin moins connu, si ce n’est des vététistes du Grand Raid.

Plus de 800 m de montée dans les jambes, mais beaucoup moins à la descente. La plus grande partie de la montée se fait dans des forêts, ombre bienvenue dans ces périodes plutôt chaudes. Le chemin coupe les lacets de la route et nous amène à l’alpage de Mandelon, où une pause s’avère agréable, permettant à quelques-unes d’acheter du fromage et à d’autres d’admirer la vue sur le barrage.

Le chemin continue parmi les mélèzes, avec de belles échappées sur la vallée du Rhône et les montagnes en face, des Diablerets au Wildstrubel. On contourne la Pointe de Mandelon et on entre dans le Val d’Hérens. Près de l’alpage de Vendes, une petite gouille nous invite pour le pique-nique, avec comme toile de fonds la majestueuse Dent-Blanche, appelée la « Monstrueuse Coquette » par Guy de Maupassant. Et pour ceux qui connaissent bien le fond de la vallée, la fonte des glaciers est impressionnante. La pause traîne un peu, mais il fait si bon là-haut, avec tous ces sommets que plusieurs membres du groupe ont gravis une fois ou l’autre.

Il est temps de repartir et par une légère descente à travers d’autres alpages pleins de myrtilles jusqu’à Chemeuille. De là, on prend le télésiège, plutôt vieillot, qui nous descend jusqu’à Lana, site protégé d’intérêt national, avec sa petite chapelle. Faisant fi des bistrots qui semblent bien accueillants et pour ne pas couper l’élan, le groupe continue jusqu’à Evolène. Une dernière rude montée et nous voici chez Fabrice, dans le jardin de la Taverne Evolenarde, où chacun peut savourer une boisson revigorante.

François Mermod