Récits
Ma 14 mai 2024
Bisses du Mont d'Orge et de Lentine
Bisses du Mont d’Orge et de Lentine
Nous profitons d’une fenêtre météo favorable (elle a dépassé nos plus folles espérances !) afin de conquérir deux bisses aux alentours de Sion. 13 Mardistes avides de sensations fortes (j’exagère un peu) se lancent du Pont-de-la-Morge après un court trajet en bus depuis la gare de Sion. Tout est idyllique dès le départ : le bleu du ciel, le blanc des sommets, les multiples couleurs des fleurs qui ponctuent le trajet. Le premier bisse est en eau et il nous amène jusqu’au lac du Mont d’Orge. Un joyau dans son écrin de verdure. Nous en faisons le tour avant de prendre un brin d’altitude afin de rejoindre le bisse de Lentine, le deuxième bisse de la journée.
Les participant(e)s sont de très bonne humeur et le rythme traduit cette joie. Nous dépassons la prise d’eau du bisse et trouvons un endroit bucolique près de la rivière Sionne afin de nous sustenter. La suite de l’itinéraire nous permet de traverser deux villages : Coméraz et Champlan. Une courte descente dans les vignes nous ramène sur le troisième bisse du jour : le bisse de Clavau. La petite troupe termine son périple dans les ruelles de Sion et chez « Zenhaüsern », (pâtisserie et tea-room) pour le verre de l’amitié et … contenter Karen, fan de belles pièces de confiserie-pâtisserie.
Au final ce sont ± 15 km de marche parcourus en un peu plus de 4 heures par Agnès Wauters, Antoinette Loup, Christiane Gavillet, Anne-Claude Leyvraz, Karen Armstrong, Gilles Vuichoud, Edith Willy, François Mermod, Christiane Mermod, Jasmine Chappuis, Monica Giobellina, Claude Bovey et Olivier Trachsel (chef de course du jour). Merci à toutes et tous.
Un petit « short » qui présente cette sortie est visible à l’adresse suivante : https://youtube.com/shorts/vHFcTPFQWRU tout comme une ancienne vidéo qui montre le périple complet : https://youtu.be/1laiIlu3Kuk
Votre dévoué Olivier Trachsel
Ma 30 avr. 2024
Tour du Lac de Joux
Tour du Lac de Joux mardi 30 avril 2024
Nous étions 16 participants pour cette sortie dans la magnifique région de la Vallée de Joux : région bien connue pour ces paysages magnifiques et son industrie horlogère.
Notre train arrive à 09h00 au Pont. Le lac est couvert d’une brume qui lui confère un aspect mystique. Nous commençons notre tour par le côté forêts et crêtes : le parcours est très agréable à travers une forêt tapissée de mousse d’un vert tendre et nous passons à travers des clairières où pour notre plus grand bonheur nous apercevons à plusieurs endroits de magnifiques chamois.
La température est très agréable et le sentier doux et confortable. Nous passons les quelques maisons du Revers où un chamois s’était aventuré en quête de quelques friandises des jardins, nous apercevons juste en bas le Lieu. Nous avons une vue dégagée aussi sur les magnifiques pâturages d’un vert tendre avec de belles touches jaunes que font les pissenlits.
Nous avancons dans ce cadre bucolique, passons les Esserts–de-Rive et c’est au Rocheray que nous descendons, traversons la voie ferrée pour nous retrouver tout au bord du lac.
Là c’est le goudron qui nous attend pour longer cette partie du lac jusqu’à son bout vers le Sentier. Sur le parcours de jolies petites plages, des places de pic-nic et de jeux bien tranquilles en ce jour mais nous imaginons bien l’animation qu’il doit y avoir les week-end et jours fériés.
Nous trouvons avant d’arriver au bout du lac une magnifique plage avec un beau terrain et 2 tables et bancs en bois qui nous tendent les bras pour le pic-nic : eh oui Mona a faim … mais nous sommes tous ravis de faire une pause dans un endroit si confortable et agréable.
Rassasiés nous reprenons le chemin qui longe le lac jusqu’au sentier et en tête de lac nous arrivons dans une zone particulière où l’Orbe vient finir en méandres, bras morts et terrasses dans le lac. De magnifiques roselières, des marais que nous longeons sur des passerelles en bois. Le chemin continue ensuite tout au bord du lac et nous sommes bercés par le doux clapotis de l’eau. Nos amies Jasmine et Prudence nous quittent aux Bioux pour prendre le bus qui les ramène au Pont. Pour les autres c’est encore 1h45 de marche des Bioux au Pont.
Les jambes commencent à être fatiguées et nous sommes heureuses de nous asseoir un moment sur la terrasse du restaurant de la Truite avant de prendre le train de retour à 15h58.
Mon application me mentionne : 22,5 km et 36'000 pas : pour une durée d’environ 5h45 sans les pauses.
Les participants du jour : 1 seul homme : Claude Bovey, Christiane, Anne-Claude, Jasmine, Dominique, Gisela, Antoinette, Edith, Prudence, Anne-Marie, Régula, Mona, Geneviève et son invitée : Chantal Aerne, Christine et votre cheffe de course du jour : Yvonne
Sa 13 avr. 2024
Traversée Jungfrau - Blatten
TRAVERSEE JUNGFRAU-BLATTEN, VIA KONKORDIAHUTTE, 13-14.04.2024
JOUR1:
Une partie de la joyeuse équipe de randonneurs(ses) se retrouve à la gare de Vevey au train de 06h07 pour Grindelwald via Viège. La suite du groupe nous rejoindra soit à Montreux, soit directement au Jungfraujoch, point d’arrivée de notre périple en transports en commun.
Notre géographe Nicole nous expliquera, en passant, les 2 itinéraires des tunnels du Lötschberg : le tunnel de base, « celui du haut », Goppenstein-Kandersteg pour le ferroutage, et celui que nous avons pris, le 2eme tube, « celui du bas », Viège-Frutigen, pour le transit passager.
A l’arrivée du petit train, un ciel bleu, température agréable et une vue panoramique à couper le souffle nous présage un beau week end. Après avoir dépassé les hordes de Japonais et Indiens, il est l’heure de mettre les skis, enfin au calme.
Johanna nous propose, sur la route de la cabane, un petit sommet, le Walcherhorn, pour le pic nic. A la pose de midi nous sommes entourés du Mönch, de l’Eiger et de la vue plongeante jusqu’ au bout du glacier d’Aletch.
La descente s’amorce en milieu d’après midi en direction de la cabane. La neige est juste revenue, c’est un plaisir. La panachée va se faire attendre : En effet, il va falloir monter les 300 et quelques marches d’escaliers en caillebotis, soit près de 150m de dénivelé, pour accéder à la terrasse de la Konkordia.
La fin de l’après midi se passe sur la terrasse, en attendant le souper, et c’est dodo vers 21h00, sur des lits grinçants.
JOUR2 :
Suite de notre traversée entre le Jungfraujoch et Blatten, dans le Lötschental. Départ de la cabane à 6h15. Descente des escaliers, puis ski jusqu’à la Konkordiaplatz.
Il est l’heure de remettre les peaux.
Il est dans l’idée, si le timming et que la forme est bonne, de faire l’Abniflue sur la route, avant de basculer depuis la cabane Hollandia sur la vallée de Blatten.
LA REPARATION :
Notre Greg tape un peu fort son soulier sur la fixation pour repartir au milieu de la Konkordiaplatz. Et là, c’est le drame… Une « fix » presque partagée en deux, 2 ressorts, 4 rondelles, une vis métrique « tork » et une petite calle rectangulaire, éparpillés sur la neige… Bon, il va falloir être malin… Déjà regarder sur la fixation entière, comment est monté le système. Les rondelles, ne seront pas nécessaire. Nous trouvons l’imbrication de la pièce qui tient la vis et qui règle la tension des ressorts est dé-axée, et par bonheur, dans notre matériel de secours, un embout tork et son manche, du fil de fer et une petite pince multi-usage. A plusieurs mains, la mise en place de petite la pièce, des ressorts, et de la vis. Du fil de fer pour tout tenir et pouvoir visser la tension sur la fixation. Ça marche. En tout cas pour la montée.
Pour la descente, la réparation sera améliorée : A la cabane Hollandia, le sacrifice d’une petite cordelette pour rendre solidaire la chaussure et la fixation, la descente ( en skiant léger…) sera presque normale.
Bravo, les Mac Giver de la randonnée.
Hollandia
Après 4 h00 de montée, à la cabane Hollandia, il est décidé, vu le timing et la chaleur, de de ne pas faire le sommet et de commencer les presque 2h00 de descente, près de 16km, dans une neige qui est juste revenue.
Début de la descente. Jusqu’au fond de la vallée…
La descente est derrière nous… Bon choix ! Nous enlèverons les skis à 200m de l’arrêt du bus ! Ah ! le bus… Nous avons, je pense, établis un nouveau record de remplissage de bus : nous n’étions, de loin, pas tout seuls à compter sur ce moyen de transport pour rejoindre Goppenstein… Puis retour, vers 16h00 à Vevey après s’être installés dans l’IR90 pour Genève aéroport, depuis Brig.
Merci à l’organisation parfaite de la course de Johanna, avec même les réservations pour passer devant tout le monde dans le train pour le Jungfraujoch…
Remerciements surtout à cette chouette équipe : Johanna, Nicole, Cécile, Frank, Greg, Pierre, Jean-Marc, Christian .
C’est presque l’été…
Par Christian Keller.
Ma 9 avr. 2024
Les 3 Forêts d'Apples
Apples ?
Non mais ! Le chef de course nous prend pour des pommes, à moins qu’il n’en veuille à nos smartphones ! Mais non ! Apples est un petit village du Pied du Jura dont le nom aurait donné celui de la famille Dapples, qui a son boulevard à Lausanne.
De plus, ses charmants habitants ont plusieurs surnoms selon Wikipedia, les Caque-Pois, pois cultivés en quantité dans la région, les Caque-à-Part, en raison de la morgue des habitants, et les Retrousse-Jupons (sans commentaires).
Et malgré cela, un groupe de dix mardistes osent prendre le MBC (ex-BAM) à Morges pour atteindre cette localité. Le groupe n’y reste pas longtemps et longeant de magnifiques champs de colza en fleurs il se dirige vers le hameau de Froideville, traversant la forêt de la Grande-Bougeries. Le printemps a fait son apparition dans ces forêts de feuillus aux premières feuilles d’un vert tendre.
Après avoir traversé la route principale qui mène à Ballens, ont atteint la ferme du Grand Marais qui borde une large plaine. Superbe ferme, très ordrée, qui fait de l’élevage de vaches écossaises Angus. Plus loin on retourne brièvement dans la forêt pour gagner une digue qui retient les eaux du Marais de la Muraz. Et là, on pourrait se croire dans un bayou de Floride ou dans la mangrove de Guadeloupe, en plus modeste évidemment. Il ne manque que caïmans et palétuviers, mais la vision de ces arbres debout dans l’eau, ou même couchés, est des plus surprenantes. Cette région connaît d’autres marais, formés d’anciennes glaisières exploitées par des tuileries. Elles se trouvent sur le cours du Veyron et absorbent ses crues. Le Veyron se jette à la Tine de Conflans dans…la ou notre Venoge.
Le groupe s’arrête pour le pique-nique dans une trouée de la forêt de Fermens où se trouve, bien isolée, la ferme du même nom. Plus loin notre chemin nous conduit non loin de Pampigny, avant de descendre vers le marais de Vuarrens que l’on traverse en son milieu. Tous ces marais sont des réserves naturelles sous la sauvegarde de Pro Natura.
Puis par le Bois de Saint-Pierre, le groupe marche droit au sud pour revenir sur Apples. Et là, grande déception, c’est la fermeture hebdomadaire du seul café ! Notre journée a bénéficiée d’une pause dans les perturbations météorologiques, à part 3 gouttes, nous sommes restés au sec.
Ve 29 mar. 2024
Val d'Aoste - Val de Cogne
Trop de neige à Cogne, pas assez à Eison, le 29 mars
Les plans de passer 4 jours au refuge Sella, dans la vallée de Cogne, ä Pâques sont littéralement tombés à l’eau…
2m30 de neige fraîche, un vent du sud annoncé de près de 100km/h sur les crêtes, ça n’aurait pas été raisonnable.
Camille, ( c’est décidément pas de chance…) nous organise un planB d’un jour. L’équipe de Pâques est réduite : Camille, Leila, Nicole, Fredo et Keller.
Se sera Eison et la montée jusqu’aux becs de Bosson. Avec peut-être une boucle, si le temps, pas très beau, tient.
Et comment dire, sur place, il y a bien de la neige, pour monter.
La descente, ça , ça va être une autre histoire…
La montée jusqu’au Tsalet d’Eison se fait en cherchant le plus de neige possible, en zig-zaguant autours des mottes.
Là, pause.
Le vent se lève, le jour devient blanc.
Notre cheffe de course décide de redescendre par la route, qui a un tout petit peu plus de neige ,avant le mauvais temps.
Fred et Keller décide d’aller voir un peu plus loin. Au détour du chemin, bien assez de neige pour nous amener au col de Sasseneire. Fred a emmené ses sabots avec lui : avoir autant de neige collée sous les skis, c’est pas courant.
Petit arrêt pour racler les semelles et manger un truc, la descente commence dans un jour blanc et du carton.
3 soleils, mais indemne, plus tard, arrivée au Tsalet et c’est le long retour jusqu’à la voiture sur une neige qui colle et qui ne glisse pas….
Nous retrouvons les filles à la créperie de St Martin. Excellente adresse, d’ailleurs.
Et c’et le retour dans nos pénates, un peu frustrés, quand même, mais nous reviendrons. : la course à l’air très jolie, avec de la neige
Ma 19 mar. 2024
le Tour du Mont Vuarat
Arrivés à 10h au lieu-dit Banderette par le bus 213 nous avons emprunté le chemin de Beauregard puis biburqué sur celui de la Baume et longé le versant Sud-Ouest du Mont Vuarat jusqu’à la biburcation nous indiquant le Rombuet. Nous avions gravi 142m en douceur. La partie forêt était derrière nous, moment propice pour faire cercle au soleil en buvant une gorgée. Aucun nuage ne menace, le soleil caresse nos visages, nous prenons plaisir à traverser le village d’Attalens en regardant les jardins et les bambins sortant de l’école. Prenant la direction du Château d’Attalens nous cheminons dans un paysage de prairies bordées de bois côté Mont Pélerin. L’endroit est propice au pic-nic il est précisément midi. Plusieurs grosses billes de bois font office de table et de banc, moment succulent !! Une cavalière nous salue en appréciant nos tenues colorées d’un bel effet sur fond vert-prairie.
Sans hâte nous prenons la direction de Jongny non sans avoir été surpris par 2 promeneuses installées sur un banc en compagnie d’une chèvre joliment arnachée pour porter sur son dos tout le matériel utile à déguster une fondue. Le set complet chèvre et fondue a un côté si buccolique que j’en perds le Nord et impose une boucle suplémentaire aux marcheurs … qui restent imperturbables.
La descente sur Jongny et Corsier se fait gentiment sur 517m. Nous nous posons à 14h45 sur la terrasse du Kimem (début du quai 1 de la Gare de Vevey), moment des plus sympathique en refaisant le monde. Ont vécu cette marche sous le soleil printanier : Anne-Claude, Jasmine, Karen, Dominique, Friederike, Claude, Edith, Antoinette et la soussignée.
Geneviève
Sa 16 mar. 2024
Traversée Ovronnaz - Plans-sur-Bex via Cabane Rambert
CAS Entre Vaud et Valais 2'543 m
(Traversée Gryon-Barraud-Derborence-Col de Forcle-Ovronnaz)
En ce samedi 16 mars 2024 nous avons rendez-vous à la gare de Bex pour entamer notre boucle entre Vaud et Valais avec le train de 0836. Camille qui vient tout juste de terminer sa formation de cheffe de course au Simplon nous guidera avec le soutien de Christian pendant ces deux jours. Bien que l’exigence physique annoncée soit modeste (A), le programme est ambitieux. Déjà prendre le train pour Gryon Barboleuse, puis le bus jusqu’à Cergnement 1’270 m.
Là, mettre les skis et les chaussures sur le dos et commencer notre parcours non motorisé sous une fine pluie. Il en faut du courage. Arrivés au pont nous posons les skis sur ce qui reste de neige. Les sacs s'allègent un peu. Nous traversons la forêt et sommes contraints à plusieurs reprises d’enlever les lattes. À Solalex, pause café, choco, Ovo. Le soleil perce les nuages et réchauffe mon dos mouillé. Nous reprenons la route à bon rythme.
À l’approche de la cabane, les nuages dansent, les jeux de lumières et les reliefs sont splendides. Il fait chaud.
Un banc creusé dans la neige pour se ravitailler et lézarder un moment sur un flanc du refuge. Au loin deux belles traces nous invitent à poursuivre notre exploration. En chemin, le parcours évolue vers un secteur vierge. La beauté est omniprésente.
Après la descente, nous nous installons dans cette cabane fort bien équipée et aussi confortable que peu fréquentée. Absence de réseau salutaire, il faut être patient pour consulter la météo. Lecture et initiation au “Chibre” pour le français d’origine que je suis. Peu avant le repas acheminé et préparé par les plus jeunes d’entre nous, merci à eux, un élégant renard vient manger des restes autour de la cabane. Derrière la fenêtre de la cuisine nous partageons l'émerveillement de l’observer de près.
Une “bonne” nuit de sommeil, un muesli roboratif et nous glissons sur les peaux à 0730.
Deux petites centaines de mètres d’ascension pour passer les Filasses et descendre par les Teppes Vertes à Derborence. On serre à droite dans la forêt. La neige se raréfie et l’on s’en sort avec un petit portage dans les aiguilles de mélèzes.
À 0900, face au Lac de Derborence je réalise qu’il me manque une rondelle. Sans attendre, je remonte rapidement la pente à pied et par chance suis en mesure de la retrouver. Avec une sangle en caoutchouc, Camille arrive à la fixer au bâton. Une réparation inespérée et particulièrement précieuse à ce moment précis. En effet, de là nous devons rejoindre le Col de la Forcle, soit 1’100 m de dénivelé positif à tracer dans une zone sauvage et sans échappatoire.
L’ascension est longue, les conditions globalement favorables, le soleil voilé une bénédiction. À chaque bosse que nous franchissons, le col se dérobe. Il est toujours encore un peu plus loin, hors de vue. On transpire, une légère bruine passe et ça botte. On boit, on farte et on repart.
À 1400 le col est atteint non sans effort et soulagement. Il ne reste plus qu’à descendre en direction d’Ovronnaz. D'immenses pentes raides et dures qui s’adoucissent progressivement s'offrent à nous.
Encore un petit portage pour le plaisir.
Enfin un bus à 1611, trois trains à Riddes, Martigny et Aigle pour rejoindre Bex à 1800 et boucler cette incroyable boucle. Bravo et merci à tous les participants. Remerciement spécial à Camille pour l’organisation parfaite, l'exécution remarquable et la réparation surprenante du bâton (qui aurait bien méritée une photo). Merci à Christian de m’avoir ouvert la voie dans les descentes. Merci à Damien, Gregory, Leïla et Régula pour votre force et votre soutien dans cette aventure inoubliable.
Simon LEPÊTRE.
Départ Gryon Cergnement 1’270 m
Jour 1: 9.8 km, 923 D+, 220 D-
Jour 2: 21.4 km, 1’392 D+, 1989 D-
Cumulés: 31.2 km, 2’315 m D+, 2’209 D-
Arrivée Ovronnaz Chevalley 1’361 m
Ma 5 mar. 2024
Découverte de Bourg-en-Lavaux
En ce mardi nuageux, mais quand même ensoleillé, une dizaine de mardistes, descendent du train à la gare de Cully. Délaissant les sommets enneigés, ils s’apprêtent à gravir 680 m de dénivelé pour découvrir la commune de Bourg-en-Lavaux. Evidemment, avec la fusion des communes de Villette, Aran, Cully, Grandvaux, Riex et Epesses, le territoire est devenu étendu et passer par toutes ces bourgades demande du temps et de bons mollets.
Après avoir slalomé parmi les chantiers entourant cette gare, on retrouve le calme sur un chemin d’amélioration foncière pour rallier Villette. Si ce bourg n’est guère étendu, jusqu’en 1824 c’était le chef-lieu de la commune de Villette qui regroupait tous les villages de l’actuel Bourg-en-Lavaux et de Forel (Lavaux). Un petit détour nous permet de visiter l’église, en prenant le temps d’admirer ce temple du 12e siècle, ses fresques médiévales et la peinture monumentale de Charles Clément, réalisée en 1932. Nous quittons, presque à regret, ce lieu paisible et reprenons notre chemin.
C’est là que les choses sérieuses commencent. Le chemin monte vers Grandvaux. La pente est rude, d’ailleurs une main-courant y a été placée ! C’est à Grandvaux que nous retrouvons un peu de plat, admirons quelques belles maisons vigneronnes, mais pas pour longtemps, car il faut poursuivre par d’autres sentiers jusqu’à la gare où nous faisons une pause. De là, plus d’indications, on longe donc un peu les voies et on emprunte le chemin de la Criblette, qui suit une sorte de crête, sous laquelle passe le train en tunnel, et grimpe tout droit jusqu’à Bahyse-Dessus. Enfin nous quittons le bitume et prenons une trace, aménagée, mais non marquée qui nous mène directement le long de lisières de forêts jusqu’à la Tour-de-Gourze.
Il reste quelques marches à grimper dans la tour et nous voici à 932 m. avec une vue dégagée sur le lac, les montagnes de Savoie et le Jura.
Après ce tour d’horizon, il ne nous reste plus qu’à gagner le restaurant, car s’il y a bien des tables de piquenique, l’air frais et les bancs humides nous y font renoncer. Après un sympathique repas, il est temps de repartir. Au loin le mauvais temps s’annonce, le ciel est couvert, mais il ne pleut toujours pas. Nous amorçons la descente qui devait se faire par Epesses, mais peut-être pressée de rentrer, la tête du groupe s’engage sur Riex où nous passons à côté de la maison où est né le Major Davel. Puis, par les vignes, nous voici à nouveau à Cully, son bord du lac avec son magnifique platane de 1798 et son monument, aussi dédié à Davel.
La gare n’est pas loin, bonne course sans la moindre goutte de pluie.
François Mermod
Ma 27 fév. 2024
Rando raquettes à la Seya (hauts d'Ovronnaz)
Sortie du 27 février 2024 à Bretaye (raquettes à neige)
La sortie initiale dans les hauts d’Ovronnaz a été remplacée par une course plus facile.
Nous devions partir à 8 mais par un prompt renfort nous nous vîmes 11 en arrivant au port … de la Tronchenaz ! (pardon M. P. Corneille). Nous parkons à Villars qui revêt peu à peu sa tenue printanière puis le train nous transporte au départ de nos nouvelles aventures : Bretaye.
Après un petit café qui a fait le bonheur de Gisela, nous entamons notre course en nous mêlant aux skieurs. Impression un peu stressante. Ensuite le paysage devient libre d’avaleurs de pentes et nous permet une immersion méditative dans la beauté immaculée du lac des Chavonnes. La seule grosse montée du jour est rapidement avalée et la course se poursuit paisiblement. Raoul (le guide du jour) nous déniche un joli chalet dans son écrin de poudre blanche afin de nous sustenter. Un soleil magique nous réchauffe l’âme.
La dernière partie nous permet de retrouver les hordes de skieurs qui montent et descendent de tous côtés. Le train nous ramène à Villars afin de partager un dernier verre ensemble. Les participantes et participants ravis étaient les suivants : Raoul (chef de course), Agnès, Anne-Claude, Cathy, Christine, Claude, Edith, Gisela, Karen, Olivier & Prudence (amie de Karen).
Données techniques : but de la course modifié, 11 personnes présentes, 3 voitures, 50 km de trajet en voiture, niveau de raquette WT1, 6 km de marche et 2H30. Météo très favorable.
Récit signé : Olivier Trachsel
Mini récit en images : https://youtube.com/shorts/RxYHNHaF8xA
Di 25 fév. 2024
Le Beaufort 3048m PD
Une sortie de Beaufort qui s’est transformée en traversée La Dotes – Tête Ferret – Trave du Dolent qui s’est transformée en aller retour La Dotse! Les onze participants on bien dégustés l’ambience hivernal ventueux, se régalé pour la descente et le pique-nique à l’abbris du vent. Belle petite journée :-)
Ma 20 fév. 2024
Rando raquettes au Haut Sé (hauts de Torgon)
Le Haut Sé (ou presque). Ce sera le Mouet à la place
Cette course était prévue pour le 20 février.
Un échange avec la course de Christiane Gavillet a été effectué.
Nous sommes 7 au départ du parking de la Cheurgne dans les hauts de Torgon : Raoul (notre guide et chef de course), Christiane, Gisela, Geneviève, Christine, Claude & Olivier. La température est très fraîche et la neige apparaît juste au-dessus de nous … ouf ! Les raquettes seront donc utiles. La sortie est cotée « pas difficile » avec une durée prévue de 3H (sans les pauses) … donc tout se présente au mieux.
La journée sera nettement plus sportive que prévu ! Nous attaquons la montée au col de Croix. Des passages bien raides sont déjà au rendez-vous. Nous débouchons sur le col et au soleil : quel bonheur ! C’est maintenant que la sortie va se transformer de « pas difficile : WT 2 » en véritable course de montagne avec petits crampons et raquettes sur le dos. Nous sommes dans du niveau WT 3 ou peut-être WT 4 !
Traversées de pentes neigeuses et raides (ne pas regarder vers le bas SVP), montées en forêt assez techniques et frayeurs diverses (Claude aura un beau souvenir). Nous arrivons au Mouet (1937m) et continuons notre périple sur la crête en faisant attention aux corniches de neige.
Le paysage est à couper le souffle et la bonne humeur toujours bien présente. Au final, tout ce petit monde se surpasse et atteint presque l’objectif prévu au départ (le Haut Sé). Les forces sont déjà bien entamées, mais pas le moral. Nous décidons de prendre la tangente direction la buvette du Mouet en France.
La tenancière est fort sympathique et les parts de tarte aux myrtilles remplissent de plaisir 7 estomacs affamés. La joie d’avoir fait quelque chose de nettement plus ardu que prévu nous remplit de fierté. Nous remontons au col de Croix et descendons rapidement toute la pente en direction du parking.
Au final nous sortons de cette course renforcés et fiers de nous. Raoul a gardé un calme olympien toute la journée malgré des moments chauds, merci à lui. Bravo à toutes et tous pour votre bravoure, votre engagement total et vos sourires.
La vidéo souvenir suivra sur ma chaîne YouTube :
http://www.youtube.com/@oliviertrachsel-randonneesroul
Texte : Olivier Trachsel Photos : Gisela Hauschild
Ma 13 fév. 2024
Station de ski à définir suivant l'enneigement
La destination sera Grimentz
Cette course était prévue le 13 février
Un échange avec la course de Raoul Marz a été effectué
Grimentz, 20 février 2024
Le ciel est bas en plaine mais ne nous décourage pas à partir… il est encore plus bas à notre arrivée à Grimentz où la neige se mêlait au brouillard!
Au moment de partir, après un café un peu prolongé, le ciel se dégage et promet de nous laisser des panoramas merveilleux tout au long de la journée, avec une température avoisinant le zéro, quelques centimètres de neige poudreuse: les conditions sont rêvées. Incroyable!
Nous dévalons les pistes avides de découvrir les nombreuses possibilités qu’offre la station de Grimentz, et tellement reconnaissantes de pouvoir jouir de ces moments magiques, nous arrêtant pour admirer le paysage ou pour l’immortaliser par une photo!
Mona et Louis, partis en raquettes, nous rejoignent vers 13h pour partager le repas ainsi que nos impressions de la matinée!
Si j’étais cheffe de course, c’est bien Anne-Marie M. qui a mené l’équipe, connaissant par coeur toutes les pistes! Merci à elle et surtout un très grand merci pour son hospitalité tant le matin qu’à notre retour… Retour où les quatre skieuses sont arrivées “fourbues” et assoiffées car la dernière descente sur le village fut “terrible” (rien d’exagéré)… les trop gros amas de neige artificielle étaient ingérables!!! Même que nous l’avions pressenti, nous avons quand même tenté le coup!!!
C’est promis, la prochaine fois, une descente supplémentaire en altitude sera au programme et le retour au village se fera en cabine!
Encore merci à vous tous, Anne-Marie M., Anne-Marie B., Regula, Mona et Louis pour cette journée superbe à ski et en raquettes (affirmation des intéressés!).
Christiane
Di 11 fév. 2024
Tour du Teysachaux Six Blanc depuis Orsières
Difficile pour Camille, future cheffe de course d’organiser une rando à ski sans neige et un temps à ne pas voir l’avant de ses skis…
Le plan A, tour du Teysachaux a été assez vite abandonné, le plan B, selon ses renseignements glânés de droite et de gauche, a été la Grande Chenalette, au Grand St Bernard, et descente par la combe des marmottes.
Départ aux aurores et sur les skis à 8h30.
Le temps se lève, peut être un peu de chance…
Arrivée à l’hospice, nous sommes refroidis par le danger 4 annoncé à l’hospice et un épais brouillard.
Plan C devant un thé à l’hospice pour décider de la suite.
Il est décidé d’aller faire le col de Barrasson.
Merci les piquets orange pour la descente.
Devant l’hospitalet, l’enthousiasme n’est pas à son comble pour remettre les peaux pour le col, dans ce brouillard tenace.
Plan D: Pic nic à l’hospitalet, puis descente et arrêt à la fromatèque de Martigny.
Nous aurons été 11 à cette tentative: Camille, Régula, Jacqueline, Leila, Delphine, Simon, Renato, Nicolas Christian, Greg, Hugo
Bravo et merci à Camille de s’être démenée à nous trouver quelque chose à faire.
Ve 9 fév. 2024
Semaine en Géorgie
La Géorgie, Pays de montagnes enneigées et de vignobles anciens : un lieu de curiosité pour nous !
Nous avions tous de la joie à participer à ce voyage ; avec quelques jours de recul, en voici quelques-unes qui nous ont bien réunis.
Joie à partager : Wolf est souvent à l’origine de la décision pour une nouvelle destination, il sait rassembler autour de lui des motivés pour partager ses passions. D’habitude c’est lui qui prend en charge toute l’organisation, cette fois il invite à s’impliquer. Destination : Géorgie ? Pierre Yves a une adresse dans ce pays pour contacter une organisation. Voilà donc qu’en trois jours, avec une envie, une idée et un contact, une pré-réservation pour 8 personnes est faite. Trois semaines plus tard, 12 personnes s’intéressent au projet. Trois mois de plus pour qu’une équipe de 10 se réunisse pour s’organiser. Les inscriptions ont été prises en compte par ordre chronologique.
Envie de s’engager : Organiser une telle sortie, c’est demander de réserver, payer des arrhes, choisir des dates, des itinéraires, se documenter sur la sécurité, rencontrer les participants, prévoir du matériel techniques, une pharmacie de secours. Merci à tous d’avoir respecté votre engagement.
Joie face à la nouveauté : la participation à tout ce qui sort de l’ordinaire nous met en joie ! Quelle facilité d’annoncer les spécificités de notre projet : dormir sous tente dans un camp à 1800 m, prendre un sac de couchage au cas où il fait –20 degrés, manger le dîner à 16heures, prendre un sauna dans une tente puis se rouler dans la neige, prendre l’apéro en doudoune assis dans la neige (d’accord, ça c’est ordinaire au CAS Montreux), goûter une cuisine épicée et savoureuse, déguster les boissons locales, se faire véhiculer sur des routes difficilement praticables dans des « voitures locales ». Finalement on se demande si tout cela est nouveau car nous sommes des champions du paquetage, rien ne nous a manqué (même pas une lampe frontale) alors que le premier magasin était à deux heures de route !
Les joies de l’émerveillement : les montagnes, ce sont des roches ; en hiver, elles sont recouvertes de neige, quoi de plus banal ? Et pourtant chaque jour, pente, éclairage, lever de soleil, nuage apporte sa touche de particularité à chaque étendue, la rendant unique dans l’instant. Quel plaisir de s’émerveiller dans cette chaine du Caucase si sauvage, sans habitant à 50 KM à la ronde !
La joie en sécurité : En Géorgie, pas de REGA, la prudence prend une autre dimension, les règles de sécurité dues à la neige sont incontournables mais les bonnes connaissances en ses propres limites physiques et une prise de risque réduite protège de tout accident. Se connaitre, se connaitre les uns-les autres, nous sommes solidaires dans ces conditions exceptionnelles.
Les joies de la découverte : des danses locales au rythme d’un chœur de jeunes filles et de leur pandouri ; dégustation de tous les alcools locaux, promenades dans les quartiers arméniens et juifs de la ville de Tbilisi, partage d’un repas dans une cantine d’usine et rencontre du collègue de Véronique, visite le village de l’amour dans le brouillard, parcours de la ville en métro, cours de tango, coupe de cheveux, nuits dans une auberge de jeunesse, rien ne nous arrête.
La joie d’être exceptionnels : nous avons eu plusieurs fois ce titre au camp de base, nous étions champions de la moyenne d’âge la plus élevée, des plus chargés en bagages, les seuls à venir avec 16 bouteilles de vin alors que les boissons (bières, vins, chacha) étaient offertes, les plus rapides à la montée, à la descente et aux pauses (au plus grand désespoir de Jean-Marc qui aurait bien pris plus de temps pour faire encore plus de magnifiques photos) et peut-être les plus ponctuels (tout comme eux, puisque guides et véhicules étaient à l’heure aux rendez-vous.
Pour plus de détails, voici le rapport de course d’Henri
Il aura fallu plusieurs éléments pour que cette aventure commence. Le premier élément : c'est l'habitude qu'il y a au CAS Montreux d'organiser une sortie rando ski à l'étranger. Sous l'impulsion d'une question lancée par Wolf à laquelle Nicole a proposé la Géorgie, c'est Pierre-Yves qui a apporté la connaissance de la région en indiquant qu'il connaissait une vallée avec une adresse proposant un camp sous tente. A la fin une dizaine de participants s'est annoncée, mais ce n'est que fin janvier que l'équipe était définitive.
Ainsi le vendredi 9 février 2024 nous nous sommes tous retrouvés au check-in de Turkisch Airways pour décoller à 18h, vol sans problème avec escale à Istanbul, nous arrivons avec tous nos bagages le samedi 10 février à Tbilissi à 5h du matin, accueilli par le chauffeur de l'organisation.
Le bus est spacieux, il y a juste assez de places pour nos nombreux sacs et housses à ski. Il fait beau, le paysage défile pendant 6 heures pendant que la plupart des participants dorment ou somnolent. Première petite pause dans une épicerie où on nous sert un café, deuxième pause forcée par l'étroitesse de la route et par le fait qu'une BMW était accidentée et bloquait la route. Heureusement notre bus a réussi à se faufiler et continuer sa route jusqu'à Oni. Nous déchargeons nos bagages dans une guesthouse, chez Family House, ancienne maison vigneronne, c'est là qu'on nous servira deux bons repas, avec dégustation de vins locaux et eaux-de-vie (chacha). Nous faisons la connaissance de Serhii notre guide, qui nous explique la suite du programme.
Dimanche 11 février, 3 vieilles jeeps russes et un mini-bus nous emmènent de Oni au fond la vallée proche de Patara Ghebi. La route est enneigée et bien cabossée, arrivé à l'altitude 1300m, la colonne s'arrête, transfert des sacs sur la luge de la motoneige, qui aura besoin de 3 trajets pour monter nos affaires. Tous les participants chaussent leurs skis pour monter au camp situé sur un léger replat à 1840m, il faudra 1h45 à toute l'équipe pour rejoindre cet emplacement bien ensoleillé. Il y a beaucoup de neige, mais il fait très/trop chaud pour la saison. Malgré tout Serhii nous propose de monter dans la forêt (env 250m de dénivellation), les pentes sont raides, la neige très molle, les plus courageux feront 2x le tour, ce qui fera un total de 1050m D+ pour la journée, les autres s'activant au rangement des tentes à deux. Nous faisons la connaissance d'Anton le 2ème homme à tout faire du camp.
Il est 16h, on nous demande d'aller dans la tente cuisine/salle à manger, c'est l'heure du lunch léger avec soupe et salade, cela nous surprend tous un peu, mais cela va rapidement devenir un rituel apprécié, après le lunch, c'est le temps de faire fonctionner le chauffage à bois de chaque tente, de jouer aux cartes et de prendre un bon sauna.
A 20h souper copieux servi par Tasso, cuisinière professionnelle, ayant décidé de vivre loin du stress des restaurants de Tbilissi, elle nous servira à chaque repas une nourriture délicieuse, locale et variée.
Lundi 12 février 8h, premier petit déjeuner et préparation des affaires pour la journée. La météo est belle, à 9h toute l'équipe est prête, Serhii choisit le sommet "sans nom" situé 800m plus haut, à partir de 2100m la neige est restée bien poudreuse, les conditions de ski sont parfaites avec une neige profonde, légère et sans trace. Pratiquement tous remonteront une 2ème fois, ce qui fera 1400m D+ pour la journée et laissera suffisamment de temps pour faire un apéro "chasselas" au soleil autour du bar taillé dans la neige.
Mardi 13 février, la météo est toujours aussi belle, Serhii nous emmène au sommet le plus haut du domaine, le Mont Mariami (dénommé aussi the Roof) situé à 3080, Le départ est toujours le même, c'est juste avant d'arriver au col du sommet sans nom, que nous bifurquons pour s'attaquer à une pente très raide, se terminant par une corniche taillée à la pelle pour qu'on puisse la passer les skis aux pieds. Après ce passage délicat, il ne reste plus qu'à longer deux belles combes de 400m de dénivellation pour arriver au sommet. De là nous avons une vue magnifique sur tous les sommets avoisinants et même sur le Kazbek (5054m), plus haute montagne de Géorgie, situé à plus de 100km à vol d'oiseau.
A nouveau les conditions de ski sont exceptionnelles, tellement fantastiques que la majorité des participants gravirons une 2ème fois le sommet, sans Sehii qui ramènera la partie du groupe qui en avait assez dans les jambes. La 2ème descente se fait par la 2ème combe, tout aussi magnifique, puis par une forêt qui nous amènera sur la trace de descente de la motoneige, on repeautera pour rejoindre le camp. Au total 1880m D+ pour la journée.
Mercredi 14 février, le temps est couvert mais Serhii nous annonce des éclaircies pour la mi-journée, nous partons malgré tout pour le sommet sans nom. Juste avant d'y arriver nous faisons un stop afin d'apprécier les conditions d'une pente raide située Nord, mais vu le jour blanc, on choisit de redescendre par une pente Est qui longe la piste de montée. On s'arrête dès que la neige n'est plus poudreuse et on remonte. Comme prévu le beau temps arrive et lorsque nous arrivons à ce col, les conditions sont idéales pour aborder cette descente raide et poudreuse : à nouveau 500m de rêve. Nous remettons les peaux car il n'est pas possible de sortir de ce vallon par le bas. Arrivés au sommet sans nom, nous prenons une nouvelle variante de descente, poudreuse à souhait et sans trace. Finalement ce sera 1640m D+ pour la journée
Jeudi 15 février, Le temps est bien couvert, il a plu au camp, la neige est vraiment humide, mais nous partons à nouveau pour le sommet sans nom, cette fois-ci le soleil nous boudera mais Serhii nous emmènera sur un nouvel itinéraire, une très belle descente de neige poudreuse, impressionnante car slalomant entre les gueules de baleine, pour rejoindre le camp nous empruntons un vallon encore vierge de trace qui nous amène directement aux tentes. Il n'y aura que Nicole et Henri qui repartiront pour un 2ème tour, Ils n'iront pas jusqu'au sommet vu les conditions météorologiques qui se sont trop dégradées. Ce sera 1330m D+ pour les deux courageux.
Vendredi 16 février, dernière journée, il a neigé quelques centimètres au camp, le temps est couvert, mais des améliorations sont annoncées par la météo, nous partons toujours par le même chemin et arrivé à la première pause, Serhii nous présente les différentes options. Tout le groupe est unanime pour remonter sur le Mont Mariami. Comme prévu, au cours de la montée, la météo s'améliore et nous offre de magnifiques contrastes avec la neige nouvellement tombée. Pour éviter le passage de "la corniche taillée" la trace est faite à travers la pente de descente, bien raide et longue, vu la nouvelle neige, on monte à distance pour passer ce passage délicat. Le temps se couvre et le vent se met à souffler lorsque le groupe arrive au sommet. Juste le temps de prendre une photo et c'est à nouveau une belle descente par une des combes, nos anciennes traces ont été comblées par la nouvelle neige. C'est un vrai régal jusqu'au campement, et pour la première fois nous descendons le vallon que nous avons emprunté chaque matin à la montée. Finalement 1240m D+ pour la journée, soit un total maximum de 8540m pour les six jours de ski.
Petite pause au campement, nous faisons nos adieux à Anton et Tasso et c'est la descente par la piste de la motoneige. Nous sommes très heureux que la neige soit molle, ce qui rend l'exercice moins acrobatique. En cours de descente, un orage éclate, la neige se transforme en pluie. Les 3 jeeps et le minibus nous attendent, le chargement est rapidement fait, nous descendons sous de grosses averses, la route est glissante, les croisements délicats, le redoux a provoqué plusieurs avalanches obstruant la route. Heureusement une grosse pelle mécanique est à l'œuvre. Nous retrouvons la Guesthouse, la panne d'eau chaude de l'annexe n'enlèvera pas la bonne humeur de l'équipe. Un copieux repas sera suivi par une prestation musicale de 4 jeunes filles qui ont chanté et dansé pour animer la soirée, qui se terminera bien tard pour certains et certaines.
Samedi 17 février : Petite matinée tranquille au Gesthouse, notre bus est annoncé pour 11h30, il arrive ponctuellement avec les clients de la nouvelle semaine de Wildguru. Le bus est rapidement chargé de tous les bagages et c'est à 12h que nous quittons Oni. Le trajet de retour se fait sans encombre, avec une petite pause-café à une station-service. C'est vers 17h30 que nous arrivons à l'auberge de jeunesse Fabrika, qui est une ancienne usine réaffectée. Vu l'ambiance simple et décontractée, nous décidons de manger sur le site dans un restaurant japonais, qui a pied dans la cour intérieur
Dimanche 18 février : Journée touristique dans l'arrière-pays de Tbilissi. Un petit bus vient nous chercher à l'hôtel, Kathrin sera notre guide pour la journée, elle nous racontera l’histoire ancienne et surtout récente de la Géorgie. Un pays atypique dans cette région avec sa propre écriture, sa propre langue et une tradition multimillénaire de la culture du vin. Un premier stop nous fera découvrir une petite boulangerie traditionnelle en activité, avec dégustation de pain sortant du four, fromages et vin régionaux. Le voyage continue et nous entrons dans un brouillard qui ne nous lâchera pas de la journée. Nous visitons rapidement le monastère de Bodbe puis la petite ville de l'amour Sighnaghi Qui est traversée par une mini-muraille de Chine, que nous parcourons sur quelques centaines de mètres. Après un bon repas traditionnel nous repartons pour la visite de 2 caves bien différentes, une petite exploitation qui n'utilise que la méthode traditionnelle en jarre en terre cuite et une très grande exploitation Kindzmarauli à Kvareli utilisant les deux méthodes de vinification (traditionnelle et européenne)
Lundi 19 février : La majorité du groupe part à pied en direction de la vielle ville, c'est Pierre-Yves et Nicole qui nous ferons découvrir les incontournables de la vieille ville : descendre l’avenue Aghmashenebeli, le théâtre Gabriadze, le Pont de la Paix, Mother of Georgia, la forteresse Narikala , le canyon de Tbilissi et sa cascade , le quartier des thermes.
Après cette visite nous traversons la ville en métro pour rejoindre un ancien collègue de Véronique et nous partagerons le repas de midi dans une cantine typique. L'après-midi est libre, certains profiteront du marché couvert, d'autres flânerons sur les 3-4 km de chemin de retour. A 18h nous partons à pied dans les environs et trouvons un bar à vin. Dernier repas en mangeant encore une fois les délicieuses spécialités du pays
Mardi 20 février : rendez-vous à 1h45 à la loge pour le check-out et transfert à l'aéroport. Tout fonctionne parfaitement
Henri
Ma 6 fév. 2024
La Pointe de Bellevue en boucle
La Pointe de Bellevue en boucle
C’etait une randonnée des deux saisons…
Arrivés à notre point du départ, l’alpage “Ferrage”, il se dressait devant nous une pente raide, herbeuse et située en plein soleil. Chacun des douze Mardistes, ayants soif d’aventures, faisait son mieux à trouver le meilleur trajet pour grimper cette montée penible et suscitante de la sueur.
Peu avant d’arriver au sommet un vent glacial annonçait l’hiver. La vue depuis la croix au sommet (2042 m) était magnifique: en bas le Lac Léman, en face les Dents du Midi et plus loin beaucoup d’autres montagnes enneigées devant le ciel bleu.
Maintenant il était temps de mettre les petits crampons, car il fallait descendre un versant couvert de vieille neige. Après on suivait une crête qui présentait quelques petites montées et descentes et même des corniches, avant d’arriver aux Portes de Culet, où on piqueniquait dans la neige et au soleil.
On continuait la descente en direction de Morgins. La couche de neige devenait de plus en plus faible, on pouvait bientôt enlever les petits crampons et continuer la descente en temps de printemps.
Peu avant d'arriver à Morgins, un petit sentier nous menait en montant et descendant, alternant en forêt et pâturages jusqu'à Ferrage, depuis où nous descendions en voiture pour discuter cette belle sortie variée en prenant des boissons rafraîchissantes bien méritées dans un café.
Merci beaucoup à ce groupe de bonne humeur de m’avoir accompagnée !!!
Les participant/e/s: Agnes Wauters, Antoinette Loup, Cathy Berthoud, Christiane Gavillet, Christine Drouin, Claude Bovey, François Mermod, Karen Armstrong, Monica Giobellina, Olivier Martin, Yvonne Corbaz et moi.
Récit de Gisela Hauschild
La Pointe de Bellevue en boucle
C&rsq ...
Sa 3 fév. 2024
Boucle entre Leukerbad et le Lötschental
Récit de course, samedi 3 février 2023 Après un repérage du côté de Loèche qui a mené Fredo, notre chef de course, à repérer une pente ravagée par les coulées, puis à estimer un temps de parcours trop conséquent, il n’a pas une seule seconde manqué de créativité pour nous proposer d’autres morceaux de choix. Et pourtant, en tenant compte du faible enneigement à basse altitude, des pentes nord bétonnées alors qu’au sud, ellessuent et prennent trop vite la chaleur, l’exercice était tout sauf évident. Nous jetterons donc notre dévolu sur le Luisin (2786m). Sommet connu des randonneurs, il se gravit l’été par l’arête des Fleuriers et propose quelques passages aériens et escarpés équipés de chaînes (T4). Il offre également aux alpinistes, quelques courses d’arête plus ou moins abordables. L’hiver, il se fait plus sauvage, avec ce couloir Est qui domine la vallée du Rhône et que l’on distingue de loin. Quelques skieurs de renom, à commencer par les frères Falquet, puis Jérémie Heitz n’ont pas résisté à l’appel vertical de cette ligne. Sans avoir ni les mêmes projets, ni les mêmes ambitions, c’est donc ravi que notre groupe, composé de Wolf, Pierre, Franck, Benoît, Greg emboîte le pas de Fredo en quête de ce beau sommet. Patiemment, en grignotant des pains au chocolat offerts par Franck, nous attendons le coup des 9 heures pour que la familiale station des Marécottes ouvre sa télécabine, loin des cohues d’autres grands domaines skiables. Les remontées mécaniques nous propulsent rapidement des talus printaniers et déneigés vers le pied du col de la Golette que nous gravissons par une mise en jambes soutenue et un portage. Nous basculons brièvement dans les pentes nord pour mieux y revenir plus tard, regagnons le col d’Emaney où nous remettons les skis sur le sac. Piolet, crampons pour les uns alors que d’autres les garderont à portée de main, nous atteignons le sommet par l’arête qui ne manque pas d’offrir des vues plongeantes de part et d’autre, ainsi qu’un magnifique coup d’œil sur de nombreux géants des Alpes. Après les félicitations d’usage une fois la croix sommitale atteinte, nous discutons les options possibles : plongée dans le couloir sud à l’impressionnante déclivité et une sortie qui nous paraît peu praticable ou dans les soutenues pentes nord qui ne manqueront pas de surchauffer nos jambes. La voie de la prudence l’emporte, nous dévalons les pentes glacées qui dominent Salanfe, empruntons la route sous le barrage aux allures de piste de bobsleigh, traversons de nombreux cônes et débris d’avalanche, Fredo lâchant pince sans rire, qu’il ne fait pas bon piqueniquer en ces lieux. Nous trouvons à Van d’en Haut un gîte d’avantage propice à la détente pour le premier après-ski. Il nous reste encore quelques mètres de route enneigée à parcourir avant que celleci ne devienne impraticable à la sortie du tunnel. Déjà, l’ambiance trop printanière se rappelle à nous. Nous remettons les skis sur nos sacs : la boucle est bouclée. Nous pouvons compter sur la camaraderie d’un groupe venu en minibus qui nous permettra de rejoindre le parking des Marécottes où nous avions garé nos véhicules le matin. S’en suit un deuxième après-ski que nous partageons avec nos acolytes fraîchement rencontrés de manière à glaner, auprès des « locaux », quelques informations sur le couloir auquel nous avons précédemment renoncé, sans doute pour mieux y revenir. Ainsi s’achève une magnifique journée de partage, de ski et d’amitié. Merci à chacun d’avoir rendu ces précieux moments possibles.
Ma 30 jan. 2024
Plan de Châtel- Le Folly
Dix membres de la section et une invitée, membre de la section Neuchâtel, sont au départ de la course qui débute au lieu-dit La Fontaine des Pautex. Les premières plaques de neige gelée invitent à la prudence. Nous empruntons le chemin le plus direct qui nous mène sous la ferme d’alpage de La Neuve puis nous longeons la lisière de la forêt et passons sous l’alpage de Montbrion. Certains d’entre nous ont déjà chaussé leurs crampons. C’est rassurant car la pente qui nous fait face invite à la prudence, pas moyen d’échapper à ce grand pré tout blanc et pentu resté dans l’ombre du lieu-dit Plan-Châtel. Finalement la croûte de neige durcie commence à devenir tendre en surface, le soleil fait son apparition, chacun se concentre sur comment progresser habilement.
Arrivés à vue du chalet le Bivouac, nous continuons notre progression sur le flanc du Folly. Un large panorama s’offre à nous sur les Préalpes et le lac. En fait nous fixons nos yeux sur la meilleure prise pour nos pieds et ne profiterons réellement de la vue qu’au sommet puis pendant notre pic-nic, bien installés sur la partie herbeuse du flanc Sud du Folly. Nous sommes en janvier, il fait doux, rien ne presse, nous restons là un bon moment à nous restaurer face à la chaîne des Verraux, la Tour d’Aï, les Dents du Midi, le lac et les montagnes du Chablais en face. Toutes sortes de gâteries nous sont offertes par de prévoyants et généreux amis-es marcheurs. Les idées fusent, le plaisir et la convivialité sont à leur comble.
A l’aise et dopés par les douceurs, nous amorçons la suite de la descente, chacun pour soi, presque en ligne droite/oblique jusqu’à la ferme du Lautaret. La suite est facile, un sentier forestier étroit, presque plat que j’imaginais comme un grand moment de méditation… Il y a tellement à raconter dans la file des marcheurs de ce jour, que ce moment est remis à plus tard.
Distance parcourue 8 à 9 km, dénivelé + et -580m
A voir absolument sur youtube un “short” endiablé de cette rando https://www.youtube.com/shorts/fK1T_CbaqfA d’Olivier Trachsel posté le 30.01.24
Merci à Cathy, prête à toutes sortes d’actes généreux pas loin du tour de magie. Aujourd’hui ce fut en tant que chauffeur et pourvoyeuse de chaussures à la dernière minute, vraiment la dernière minute.
Ont parcouru avec prudence ce tracé local et insolite : Marie-Paule (invitée), Cathy (adjointe à la cheffe de course), Gisela, Edith, Mona, Anne-Claude, Olivier (cameraman), Claude, Antoinette, Yvonne et votre guide du jour Geneviève
Ma 23 jan. 2024
Les Avants à la Planiaz par Jor et les Pontets
Plateau de Pra Cornet en boucle depuis l’Arsat, 23 janvier 2024
Cette course remplace celle qui a été initialement annoncée « les Avants – la Planiaz par Jor et les Pontets ». Le manque de neige en est la cause.
Mardi 24 janvier il a plu jusqu’en haute altitude toute la nuit et jusqu’au petit matin… Une embellie étant annoncée par la météo, la course est donc maintenue. Bien nous en a pris de l’avoir maintenue. Grâce à cette fenêtre de beau temps nous avons pu profiter d’un magnifique tour en raquettes dans un paysage quasiment nordique et lumineux.
Après deux désistements de dernière minute, 10 personnes, dont plusieurs nouveaux membres, forment une jolie file de randonneurs. Nous partons du parking de l’Arsat (env. 2km en descendant du Col de Mosses direction la Lècherette) à 09h45. Une petite couche de neige fine sous les raquettes, le groupe mixte, compact et silencieux progresse dans ce vaste paysage.
Le ciel s’habille de bleu, une légère brise agréablement fraîche, nous accompagne. Après avoir traversé les prés enneigés, vaste terrain de ski de fond, nous arpentons une trace plus soutenue. Le chemin forestier nous amène une heure plus tard au splendide Plateau de Pra Cornet. Après quelques arrêts-photos nous décidons de poursuivre l’itinéraire officiel n°8, bien visible par des piquets et panneaux roses. Nous passons la buvette bien connue (fermée ce jour). Le monde alentours est blanc, presque désertique. Nous abordons un promontoire planté de sapins. Puis nous le dépassons pour effectuer une large boucle descendante, histoire de profiter de la vue à 360° sur tous les sommets qui bordent notre horizon. Nos pas s’enfoncent légèrement dans une neige un peu cartonnée sans que cela nous pose problème.
C’est vers un très joli chalet repéré il y a deux ans par Geneviève et François que nous nous dirigeons. Là, nous nous régalons de notre picnic à l’abri du vent. C’est un moment fort agréable encore exposé au soleil. Pour parfaire ce moment du bien vivre, notre guide Agnes offre généreusement à chacun une belle tranche d’un délicieux cake au citron dont elle a le secret.
Les premiers nuages couvrent le reste de ciel bleu, le moment est venu de prendre le chemin du retour. C’est par l’autre versant de la forêt que nous descendons pour retrouver notre point de départ. Il est 14h.
Un sympathique arrêt-boisson au Col des Mosses est l’occasion de faire plus ample connaissance avec les nouveaux participants. Très satisfaits de cette journée, la tête pleine de belles images, nous arrivons en plaine vers 15h30, la pluie ne va pas tarder !
Ont profité de cette superbe journée : Antoinette Loup, Geneviève Osinga, Gisela Hauschild, François Mermod, Anne-Claude Leyvraz, Theo Sarvia, Christine Drouin, Annabelle Franchet, Claude Bovey et Agnes Wauters.
Merci à vous tous pour votre participation enthousiaste !
Agnes Wauters
Sa 20 jan. 2024
Rando région Novel
Nous étions 14 membres à cette sortie (Fredo, Carmen, Cécile, Greg Fr., Michel H., renato, Susi, Vincent B., Hogo, Jean.Marc, Regula et Michael v.I. + Wolf). Au vu des condisions de neige difficiles à basse altitude, et du danger d’avalanche tout de même marqué dès 2’000m, nous avons choisi de ne pas aller du côté de Novel, mais d’aller au Scix Blanc sur Liddes.
Départ de Commeire vers 09h45, arrivée au sommet (sauf Michael, qui a préféré s’arrêter au milieu) à midi 15 (env + 1000m dénivelé).
Excellentes conditions de neige et de ski jusqu’à Commeire, même si, dans la 2ème partie (du bas), quelques cailloux ou rochers affleuraient.
Nous étions 14 membres à cette so ...
Ma 16 jan. 2024
Tour du Lac de Champex
Changement de programme : le parcours de raquettes de Champex ne présentant pas de joli points de vue et le parcours pas très intéressant j’ai obté pour un parcours pas très loin, dans le Val d’Entremont.
Départ de la jolie station de ski familiale de Vichères située à 1405 m. Une belle boucle avec 560 m de montée et de descente et 9km de parcours
Région frontalière avec l’Italie, Vichères-Liddes est situé sur l’artère internationale du Grand-St-Bernard, un axe connu depuis des milliers d’années servant à franchir les Alpes du nord au sud de l’Europe et vice-versa. La région vit passer de nombreux pèlerins en route vers Rome, des marchands et beaucoup de soldats comme les armées de Napoléon Bonaparte en 1800.
Belvédère tourné au soleil levant, faisant face au site de Liddes, Vichères est situé à l’entrée de la réserve naturelle de la Combe de l’A.
En hiver, la station de Vichères-Liddes vous propose des pistes de ski et de freeride pour tous les niveaux, avec des vues panoramiques grandioses dans des cadres naturels à couper le souffle et des sentiers raquettes au cœur de nos blanches forêts.
Nous débutons notre parcours depuis le parking du télésiège de Vichères à 09h35 et commençons par une route forestière avec peu de dénivelé mais après 30 min. nous arrivons sur un embranchement à notre gauche et nous grimpons à travers une magnifique forêt de mélèzes et là silence et effort ! après 2h nous arrivons au point culminant “le Tsamonay” ou Plan Monay à 2’111 m : une vue grandiose : le Val Ferret, Le Mont Dolent, et le massif des Combins : fantastique avec ciel bleu et neige. Une pose photo était inévitable et nous prenons le temps de nous extasier devant ce merveilleux panorama.
Comme midi… approche … il est temps de penser à nos estomacs et à peu de distance nous trouvons un petit coin à l’abri du vent pour notre pic-nic. Nous étant substenté nous continuons notre parcours en descendant légèrement pour arriver à la Buvette (service uniquement en extérieur) “le Bar des neiges”. Comme il fait beau nous décidons de prendre quelques instants pour déguster un déliceux café servi avec beaucoup de gentillesse et sympathie par une jeune serveuse vivant à Bourg-St-Pierre. Nous continuons notre parcours à flanc le long du chemin de liaison de 2 installations de ski en ayant devant nous la Combe de l’A. La fin du parcours se fait tranquillement sans descente raide dans la forêt et c’est les yeux pleins d’étoiles que nous rejoignons le parking et nos voitures.
Après une si belle journée nous ne désirons pas nous séparer ainsi et faisons encore un arrêt gourmand à la fromagerie d’Orsières qui nous offre un large choix de produits locaux de qualité tout en nous permettant de nous désaltérer. De délicieux vins de la région ainsi que ce mois une sélection de vin du val d’Aoste est proposé entre autre choses. La joyeuse équipe a encore passé un bon moment de partage dans le lieu convivial.
Les participants du jour : Christiane, Geneviève, Olivier, Antoinette, Karen, Agnès, Mona, Anne-Marie, Régula et votre cheffe de course Yvonne.
Sa 13 jan. 2024
Dent de Morcles 2969m
Randonnée à ski à la grande dent de Morcles (samedi 13 janvier)
La météo était au rendez-vous ce jour-là : beau ciel bleu, soleil éclatant, un vent presque imperceptible, un froid mordant. Nous nous retrouvons tous à 8h30 au bas du télésiège d’Ovronnaz, skis aux pieds, DVA enclenché et abonnement en poche.
Nous sommes une belle équipe de 18 participants, motivés comme jamais. Deux personnes, dont Henri, chef de course adjoint pour la journée, partent directement avec les peaux depuis le bas du télésiège. Nous, seize restants, monterons jusqu’au col de Forcle avant de redescendre à ski jusqu’au bas des Grands Prés, à 2102m. Là, nous mettons les peaux et, après le test DVA obligatoire en passant devant Nicole, nous entamons l’ascension en direction du col de Fenestral. Nous sommes dans l’ombre et il fait vraiment frais, la neige est poudreuse, les conditions sont idéales.
Au col de Fenestral, maintenant que nous sommes enfin au soleil, nous faisons une courte pause avant d’entamer le contour en portage par l’ouest de la petite barre de rocher. Les marches étant bien marquées et la neige solide, nous n’aurons même pas à chausser les crampons.
Ensuite, nous traversons le plateau en direction du sommet et gravissons la dernière pente pour atteindre la grande Dent de Morcles tous ensemble, en 2heures 40. Il n’y a pas de vent et la vue est absolument imprenable dans toutes les directions !
Et ce rythme ! Le groupe des puristes auront gravi 1600m de dénivelé, soit à un rythme de 500D+ par heure. Le groupe ayant emprunté les remontées mécaniques auront gravi 970m de dénivelé, soit un rythme de 350D+ par heure. Cela ne rigole pas !
Nous entamons la descente sur le flanc ouest de la Tête Noire pour pique-niquer au pieds de Tête Séri. Après une collation bien méritée, et la traditionnelle bouteille de vin blanc de Wolf, nous entamons une courte ascension de 100m jusqu’à l’épaule sud de la Tête Séri pour profiter d’une descente grandiose direction les Grands Prés. Belle neige et belle vue en perspective. Un groupe remontera 100m en direction des pistes alors que le reste descendra tout du long sur le côté sud des Grands prés pour longer le Greppon Blanc avant de finir la descente droit bas sur Ovronnaz.
Super sortie, super météo et belle équipe ! Merci à tous !
Yves Potterat
Ma 9 jan. 2024
le Niremont
Le Niremont 9 janvier 2024
Tous, nous attendions ce jour pour nous revoir et débuter sportivement la nouvelle année. Tout était réuni : la neige, la belle amitié qui nous unit. Ce fut un festival de neige poudreuse, arbres habillés d’un lourd manteau blanc, ciel passant par les diverses nuances de blanc au gris et strates carrément turquoise. Au loin, vers l’ouest le soleil gratifiait d’un bel éclat les montagnes enneigées. Plus bas, une légère buée recouvrait la plaine et nous étions au-dessus...
Durant 4h nous n’avons eu cesse de progresser et d’admirer tant de beautés alentours. La montée fut interrompue par de nombreuses pauses photos. Au sommet le souriant groupe du Club Internationnal féminin nous avait devancé de quelques minutes… Le moment fut propice pour trinquer au vin chaud dont la guide du jour tient la recette d’Hélène Kramer. Une bouchée de gâteau aux carottes et encore quelques gorgées de ce sublime breuvage , nous voilà suffisamment “retapés” pour amorcer la descente bien pentue sur Rathvel.
En chemin nous ouvrons nos sacs au chalet Le Châh du ski-club de Remaufens, pause assez courte pour ne pas prendre fois et suffisamment longue pour goûter toutes les bons biscuits et chocolats maison qui circulent généreusement.
Et, puisque la neige est si épaisse et si légère je n’hésite pas à lancer la troupe dans un cheminement vierge improvisé bien pentu, chacun se tenant honorablement en équilibre sur ses raquettes. Ils ont adoré … je crois!
Notre inoubliable journée sur les pentes du Niremont se poursuit un long moment au village à “la Randonnée” autour d’une bonne boisson chaude. Il neigeote, nous prenons le temps de nous apprécier. Autour de la joyeuse table, il y a Olivier et Philippe, Christiane, Antoinette, Yvonne, Karen, Mona, Agnes, Geneviève. Gisela profite de patiner un moment aux Paccots.
Photos de Christiane Olivier, Yvonne, Gisela, Mona
Récit de Geneviève
Sa 6 jan. 2024
Folly dans la poudreuse
La Folie dans la poudreuse,
A défaut d’un Folly dans un mètre de poudreuse, nous nous sommes offerts le Pic Chaussy dans de la belle neige toute fraîchement tombée!
Je suis d’accord que miser de la poudreuse au Folly mi janvier tient plus du hasard que d’une valeur sûre. Quoique, il y a eu plusieurs fois des conditions exceptionnelles dans mon jardin d’Orgevaux, malheureusement ruinées par des jours de pluie lessivant tout cet or blanc.
Nous voici donc rendus à un plan B car les quelques miliètres prévus la nuit ne convriront pas les mottes de terres pour rejoinre le val de la Forcla, où les pentes entre le Folly Molard sont toujours blanches.
Plan B de 600 D+, par cette météo nuageuse et de mauvaise visibilité avec mes deux vaillants inscrits ? Nous avons opté pour le Pic Chaussy, option permettant de faire une boucle par le col entre les lacs selon les forces de chacun.
Plan B ayant fait des adeptes de dernière minute : Simon et Isabelle (toute nouvelle au club de Montreux) ont été rejoints par Philipp, Pierre, Jackie, Philippe et Delphine. Ainsi que mon adjoint Henri, super efficace pour mener en tête, en arrière de peloton, ou sauver des skieur.se égarré.e .
Départ à 9 heures du col, arrêt technique pour comprendre le système de vérouillage des stoppers d’Isabelle qui vient de se faire les premiers 100 D+ avec les freins à bloc. Passage par le lac Lioson. Grimpée au col et redescente par les petits Lacs. Visibilité assez nule pour ceux qui sont allés cotoyer la corniche du sommet. Visibilité assez bonne sur le bas dès la forêt. Neige excellente, poudreuse à souhait.
Ma 7 nov. 2023
Le Haut Intiamon
De Montbovon à Grandvillard par le sentier agro-silvicole et brisolée, 7 novembre 2023
Par un beau matin d’automne, 9 Mardistes arrivent en bus à Monbovon, commune du Haut Intyamon.La vallée du même nom est située dans le district de la Gruyère. Nous empruntons le sentier agro-sylvicole qui conduit de Montbovon à Estavanens. La pluie nous fera passer plus rapidement que prévu par-dessus la Sarine de Grandvillard à Villars-sous-Mont, pour une pause des plus conviviale autour d’un café.
L’intyamon est une partie de la vallée de la Sarine située entre le Pays d’Enhaut et Gruyères. Elle a donné son nom à 2 communes Haut-Intyamon et Bas-Intyamon. En marchant de Montbovon à Lessoc nous sommes sur la commune de Haut Intyamon.
En quittant Montbovon nous admirons le patrimoine bâti de ce village puis en contrebas le lac artificiel de Lessoc . Pâturages encore bien verts et forêt aux couleurs dorées accentuées par de furtives apparitions du soleil rendent notre cheminement bien agréable. Le sentier forestier est le plus souvent large, la pente est raisonnable ce qui facilite la conversation.
Nous traversons le village de Lessoc yeux grands ouverts pour ne rien perdre de toutes les richesses architecturales des maisons (17ème et 18ème siècle), de l’église St Martin (1627) et de la fontaine couverte (1796) témoins d’une période historique faste durant laquelle certains Gruériens faisaient fortune grâce au commerce de leur fromage devenu depuis mondialement connu.
De Lessoc à Grandvillard nous prenons un peu de hauteur. Là, quelques génisses alanguies se lèvent sur notre passage. Nous sommes au pied de la chaîne des Vanils.
Arrivés sur les hauts de Grandvillard nous piqueniquons dans un joli parc (plus sympa s’il faisait soleil !), nous n’avons pas le choix, une pluie pas vraiment prévue, fine et bien fraîche nous contraint à poursuivre notre chemin vers Villars-sous-Mont sous la conduite de Philippe qui a passé les vacances de sa jeunesse dans cette vallée.
De Grandvillard nous n’avons pas vu toutes les richesses architecturales, peut-être y reviendrons-nous par beau temps en remontant la vallée depuis Bulle.
Notre marche prend fin autour d’un bon café à la pizzeria de Villars-sous-Mont à deux pas du train qui nous ramènera à Montbovon.
La journée n’est de loin pas terminée. A Montreux nous sommes attendus et reçus « comme des rois » par Antoinette et son époux Pierre pour une brisolée des plus festive.
Ont participé à cette journée au cœur de la Gruyère : Agnes, Anne-Claude, Antoinette, Claude, Edith, Gisela, Geneviève, Hélène et Philippe.
Récit de Geneviève,
Photos de Gisela et Geneviève
Ve 3 nov. 2023
Marche&Culture visite guidée de l'exposition Claude Nobs
Visite guidée de l’exposition sur Claude Nobs et randonnée dans les villages des Planches, Veytaux et Territet.
Vendredi matin 3 novembre, par un temps frisquet, un groupe de 13 membres de notre section se retrouvent devant le Musée de Montreux. Il avait plu toute la journée du jeudi et il avait neigé sur les hauteurs. Le Grammont était à moitié couvert d’une belle couche de neige.
Nous sommes reçus par Pascale Simond, conservatrice du musée. Elle va nous guider à travers l’exposition appelée « Claude Nobs, 10 ans déjà ». Très vite nous allons être immergés dans la personnalité chaleureuse de ce grand homme qui n’est pas juste fondateur du Montreux Jazz Festival mais un artiste qui a mis en place des miracles. Sans lui Montreux serait autrement.
C’est dans une salle qui représente le « bunker » du chalet le Picotin de Claude Nobs que nous commençons la visite. Quelqu’un a eu l’intelligence folle de conserver le son et les images de ces concerts qui ont été exceptionnels, historiques voir bouleversants. Nous sommes en plein dans ses archives de 5000 heures audiovisuelles du Jazz Festival. Elles font partie du Registre international de la Mémoire du Monde. Thierry Amsallem, compagnon de Claude Nobs, hérite de ces archives et décide de créer une fondation dont le but est de préserver, développer et mettre en valeur ce patrimoine unique.
Nous passons dans une salle remplie d’objets de cuisine personnels de Claude Nobs avec une table à manger et ses couverts. Tous les objets viennent du chalet Picotin à Caux. Pascale Simond nous raconte la vie de Claude Nobs, dont le père était boulanger à Territet. « Il n’était pas fait pour devenir boulanger. Se lever tôt au petit matin n’était pas son fort et il n’était non plus pas un écolier particulièrement zélé”. Il décida de devenir cuisinier. Claude a le sens de l’accueil et il soigne les artistes, les fait venir à son chalet pour profiter de balades et de bonnes tables.
Dans la troisième salle se trouvent tous les objets et photos se rapportant au Jazz Festival de Montreux. En 1967 Claude Nobs lance le Festival de Montreux. Il veut faire parler de sa ville. En un seul été, le Festival est fameux dans toute l’Europe. Les musiciens sont heureux et dorlotés et ils s’en vont avec une copie de ce qu’ils ont joué « live in Montreux ».
Nous terminons la visite dans la salle qui nous rappelle que Claude Nobs était aussi un collectionneur. Les témoignages de quelques participants qui ont personnellement connu Claude Nobs ont aidé à créer un dialogue avec Pascale Simond qui a ravi, captivé et enchanté tout le groupe.
Après la visite nous sommes allés piqueniquer sur l’esplanade du Temple St. Vincent tout en jouissant d’une superbe vue sur le Léman. Nous avons visité le temple et avons pris un café au Tralala.
En reprenant la rue du temple en direction de Glion et après avoir passé le sentier des roses nous avons emprunté l’ancien tracé historique qui monte depuis Vernex, par Les Planches en direction de Glion et Caux puis traverse les alpages des Gresaleys. Ce sentier relie la Riviera lémanique à la Haute-Gruyère par le col de Jaman, culminant à 1512 m d’altitude, légèrement moins élevé que son concurrent local, le col de Chaude sur les hauts de Villeneuve. Le deuxième tracé historique monte de Chernex aux Avants, franchit la Baye de Montreux et rejoint le tracé précédent sous le col de Jaman.
Le passage de Jaman aurait été fréquenté depuis l’époque de Hallstatt (800 ans avant l’ère commune), «la fameuse “route de l’étain”, à partir du point de rupture de charge de Châtillon-sur-Glâne, remontait le cours de la Sarine puis celui de l’Hongrin, pour rejoindre la vallée du Rhône et la route du Saint-Bernard par les cols gruériens, précisément de Jaman ou des Mosses.
Juste avant d’arriver à Toveyre nous prenons un sentier en direction de Veytaux en traversant des quartiers résidentiels. Nous traversons les voies désaffectées du funiculaire qui montait à l’hôtel du Mont-Fleuri de Glion. Nous nous trouvons en haut du sentier entre Vernex et la sortie des Planches, avant de descendre par Collonges sur Veytaux. Nous arrivons au village de Veytaux sur le pont construit en 1692 qui franchit la Veraye. Il s’agit d’un tracé en hauteur passant par des villages et des auberges dotés d’un pont de pierre alors que la route du lac franchit la Veraye à gué avec des planches pour les piétons à la fin du XVIIe siècle. Patrick Thélin et Karen Armstrong qui habitent à Veytaux nous racontent des anecdotes du village. Nous passons par le centre du village et des passages uniques et insolites non connus du grand public.
Notre dernière étape est le village de Territet où fut construit le premier Grand-Hôtel de la région. C’est ici que l’impératrice d’Autriche Elisabeth connue sous le nom de Sissi aimait séjourner à la Belle-Époque. En des temps plus hard rock, c’est le légendaire groupe Deep Purple qui y a enregistré « Smoke on the Water » dans la salle de l’Alcazar après l’incendie du casino de Montreux en 1971.
Nous avons aussi profité pour voir l’emplacement de la boulangerie du père à Claude Nobs. La balade s’est terminée au parc des roses où nous avons passé devant les tombes d’Henri Nestlé et de son épouse Clémentine.
Pierre Serex
Délégué à la culture
Ve 27 oct. 2023
Marche & culture visite guidée du Centre Général Guisan
Sortie culturelle au Centre Général Guisan à Pully
Il fait frais au petit matin du vendredi 27 octobre lorsqu’un groupe d’enthousiastes de la culture de notre section se retrouvent à la gare de Montreux. Nous serons rejoints par d’autres à la gare de Lutry et puis à la maison du Général rassemblant 16 participants au total.
De Lutry nous marchons au bord du lac en direction de la « Villa Verte-Rive» c’est ainsi que s’appelle le domaine destiné à l’habitat et l’exploitation agro-viticole édifiée entre 1867 et 1874 par Christ-Charles Doelker, négociant en blé, père de Mary, future épouse d’Henri Guisan.
Après une nuit de pluie intense le vent souffle, le Léman est agité, il fait bon marcher au bord du lac.
Nous sommes reçus par Pierre-Alain Pingoud, l’intendant du Centre Guisan sur ce magnifique espace de verdure, arborisé, situé au bord du Léman, en face des Alpes devant une belle demeure flanquée de deux pavillons. Le soleil brille sur les vignes de Lavaux avec ses couleurs automnales. Jeune officier, Henri s’y installa en 1902 avec sa famille, il y resta jusqu’à sa mort en 1960. Les chevaux d’Henri GUISAN étaient installés dans le Pavillon Est alors que les étables occupaient l’annexe Ouest. Henri Guisan voit le jour le 21 octobre 1874 à Mézières (VD) où son père exerce la profession de médecin de campagne. Il fera des études d’ingénieur agronome et il exploitera un domaine agricole situé à Chesalles-sur-Oron avant de venir habiter avec son épouse Mary à Pully.
Henri Guisan fait son école de recrues d'artillerie à Bière et accèdera successivement à tous les grades militaires pour devenir commandant de corps en 1931. En 1939 il sera élu Général par l’Assemblée fédérale. En 1945 il quitte son commandement.
Nous visitons le bureau du Général avec ses objets particuliers préférés, le salon, espace où il partageait le thé avec ses hôtes, et où sont présents de nombreuses photographies
de la famille Guisan. Son portrait y occupe une place de choix ainsi que de nombreux témoignages reçus à l’issue de la Deuxième Guerre Mondiale. La salle à manger où sont présentés les ouvrages contenant les extraits de presse et le plateau en argent muni des signatures des officiers généraux en poste durant les années 39-45.
Nous avons conclu cette escapade culturelle par une visite de la tombe du Général Guisan sur l’initiative de Barry et Karen Wilson et qui par une note particulièrement chaleureuse nous ont invité au verre de l’amitié chez eux.
Un tout grand merci à Geneviève Osinga pour avoir organisé cette superbe sortie culturelle.
Pierre Serex
Délégué de la culture
Sa 21 oct. 2023
Randonnée alpine, Corse
RANDONNEE ALPINE EN CORSE, du 21 au 28 octobre 2023
Malgré une tempête avec des rafales de 100km/h, une rivière trop grosse pour la traverser, une route coupée par un éboulement ou une entorse, des plans « B » devenus des plans « A », cette semaine aura été riche en rebondissements…
Nous sommes six, Karin, Dominique, Nicole, Aldo, Keller, l’organisateur de ce séjour, et Françoise, du CAS Genève, exploratrice dans l’âme, à prendre l’avion sur Bastia. Manquent deux participantes en dernière minute.
Notre pied à terre sera, comme il y a 3 ans, l’hôtel Splendid, délicieusement kitch à 150m de la mer et de la terrasse de l’apéro.
Au souper, après la première baignade dans les vagues pour certaines, la stratégie de la semaine : la météo s’annonçant capricieuse : dimanche-lundi beau, mardi ou/et mercredi pluie, jeudi et vendredi variable.
Dimanche sera la course pour se rôder, au San Partéo, lundi LE morceau de la semaine, le Cinto, le plus haut sommet de Corse avec ses 2700m et son itinéraire en T4-T5 engagé. Jeudi et vendredi, les lacs de Melo et Capitello, le refuge de Carruzzo et la passerelle de Spasimata. Pour mardi et mercredi, on verra bien…
Dimanche :
Dimanche, départ de l’Ile Rousse vers 8h00 pour le col de la Bataille. Nous allons suivre la crête qui nous mènera au Monte Tolu et, à sa suite, le San Parteo, qui surplombe la vallée du Regino et Ile Rousse.
La météo est au top, pas trop chaud, un petit vent frais. Après une petite escalade, un chaton sorti d’on sait d’oû, nous accueille au monte Tolu. Le San Parteo, la deuxième montagne du jour, est un peu balisé, et nous mène 600m plus haut que le sommet précédent. Vue imprenable…
Pour la descente nous passerons par une belle église qui nous fait de l’œil depuis le départ.
Et là, à l’église, reste à désigner les volontaires pour aller chercher les voitures au col, 300m plus haut….
La Corse reste la Corse… débouche deux dames, qui savaient d’où nous venions, nous avait vu et entendus et ont deviné où nous voulions aller. Elles nous feront le taxi jusqu’au voitures.
Une petite panachée au superbe village de Speluncatu, et nous rentrons à notre hôtel favori.
Baignade et apéro, demain c’est le gros morceau : départ à 6h15 pour Asco Station, LA station de ski de Corse…
T3, 6h30, 12km, 834m+
Lundi :
8h00 pile, départ des voitures depuis Asco station. Le temps est au beau, mais se lève un fort vent de sud, en prémices de la tempête du mardi.
La première heure se passe dans une belle forêt de Pins Lariccios ( ceux avec lesquelles on fabriquait les mâts de galions) arrive le début de la montée proprement dite, par une heure de dalles à escalader pour arriver à un verrou, débouchant sur une montée à flanc sur un pierrier. Il est décidé, après les dalles , qu’il y aura deux équipes. Un équipe sommet : Françoise, Aldo et Keller. L’autre équipe, composée de Nicole, Dominique et Karin, s’arrêterons au col des Eboulis.
Depuis le col, reste 1h 40 jusqu’au sommet sur une crête « paumatoire », (qui sera le mot de la suite de la semaine…). plus de vent, mais malheureusement, la brume nous privera de la vue sur la mer de chaque côté du sommet. Le retour, après avoir rejoint la première équipe se fera ½ heure avant la nuit !
Pas d’apéro, dodo, et repos le lendemain.
T3 à T5 engagé. Quand même 9h30 de randonnée !, 1600 m+
Mardi :
Pas grand-chose à dire, il pleut, le vent est à la tempête, se sera visite et achats des fromages Corses ! C’est aussi le jour d’aller se tasser la cloche à l’ « Escale », restaurant d’une rue piétonne de la ville.
C’est l’occasion pour Nicole, de soigner son entorse et son choc au tibia, dans les cailloux du Cinto
T1, 3km 0m+
Mercredi :
Embellie. L’idée de Nicole d’aller faire le tour de la presqu’île de la Revelata, avec son phare, est acceptée avec enthousiasme. Quelle belle balade, arrosée, ensoleillée, avec de belles couleurs d’automne. C’est aussi l’occasion d’aller faire un tour à la citadelle de Calvi.
T2, 454m+, 4h00
Jeudi :
Les choses sérieuses recommencent avec juste un problème : la route menant aux lacs de Melo et Capitello, le but du jour, a été coupée par un éboulement.
Le chef de course sort une nouvelle exploration de son chapeau : la grotte de Scafa, dans les aiguilles de Popolasca.
Françoise nous ouvrira l’itinéraire en cherchant les cairns, pas toujours présents, dans les genèvriers nains et leurs piquants.
Une vallée au bout du monde, pas une maison, pas un chemin. Au bout de cette vallée, une énorme cavité dans une face, avec bivouac rudimentaire. A nouveau des superbes paysages et couleurs. T2 à T5, 13 km et 1230m de montée.
A notre retour, les vagues, encore plus grosse que d’habitude nous invitent, avant la bière blanche dans le salon de l’hôtel.
Vendredi :
Pour Vendredi, Dominique nous lâche et c’est à 5 que nous décidons de monter aux passerelles de Spasimata, au-dessus du refuge de Carruzzo, dans la forêt de Bonifaciu. On avait dit juste une balade. Là, ils nous a fallu être réactifs : après les orages, impossible de traverser la rivière… Keller se souvient d’un chemin, juste avant le gué qui devrait monter au col de Pittanaghia pour voir le trou du Tafunatu et la falaise de près de 2000m de la Paglia Orba. En route, les Indiana Jones du CAS !.
Le sentier semble avoir été nettoyé. Nous continuons donc, mais il faut plus grimper que marcher.
Nous arriverons à 200m du col, visiblement dans un bivouac de chasseur. Au dessus le chemin continue. Mais , nous nous sommes fixés une heure limite, afin d’être de retour assez tôt pour préparer les bagages de notre retour et les petits achats en ville. Nous ne verrons pas la vallée du Fangu, derrière le col….
T3 -T5 5h30 de randonnée, 900m+
Après la descente, une petite visite ( encore une) sur la terrasse surplombante de Lumio, au village de Laeticia Casta,!
Et c’est un retour, le samedi, sans plans « B », ça fait tout drôle…
Ve 20 oct. 2023
de la Planiaz
Après un magnifique été indien, hélas, ce vendredi la météo s’est mise à l’ambiance automne. C’est dans un épais brouillard et sous une pluie persistante que 17 personnes, bien motivées, sont montées pour ce grand travail annuel. Au court de la matinée, ce sont carrément des trombes d’eau qui descendent du ciel ce qui ne nous facilite pas la tâche. Mais comme de bons montagnards, nous «savons faire avec » ! C’est avec grand élan que le chalet est ripoliné du sol au plafond jusque dans les moindres petits coins. Les aspirateurs ont tourné à plein régime… Une vraie « chasse à la poussière », puis du brossage, dégraissage, changement de literie, tris et divers rangements…
Une fois de plus ces nettoyages se sont bien déroulés avec efficacité et dans une bonne ambiance. Et comme d’habitude Rita, assistée par sa fidèle voisine Payerine, nous a gâtés avec un succulent repas, composé de trois plats à midi, précédé par des petits délices lors de l’apéro.
Hélas, il a été impossible de déclôturer car les vaches étaient encore dans les prés, ce qu’il est très inhabituel à cette époque de l’année ! Reste donc encore cette tâche à faire ultérieurement. Pour faire face au changement climatique avec des étés en manque d’eau, la Planiaz aura bientôt des réservoirs d’eau à disposition au sous-sol pour éviter que le chalet ne se trouve à sec.
Un grand BRAVO et MERCI à tous les participants :
1. Antoinette Loup 2. Genevieve Osinga 3. Yvonne Corbaz 4. Karen Armstrong 5. Anne-Claude Leyvraz 6. Jean-Claude Liaudaz 7, 8, 9 Dominique Wermeille avec ces enfants-ados, Guèrin Wermeille et Callyane 10. Mona Gobilini 11. Dominique Franscescato 12. Jasmine Chapuis 13. Rita Vuichard 14. Payerine Bussien 15. Michel Vuichoud 16. Pierre-Alain Besson 17. Agnes Wauters
Ma 17 oct. 2023
Col de cou par l'Arête de Berroi
Plateau de Barme-La Berthe-Col de Cou
Sous la conduite de Cathy Bertoud, 7 randonneuses et 1 randonneur ont pris la route du plateau de Barme pour accomplir une boucle des plus spectaculaire dans l’environnement alpin des Dents Blanches.
Le cheminement était autrefois emprunté par des contrebandiers, il est aussi le lieu de passage de nombreux oiseaux migrateurs au Col de Bretolet.
Nous avons bénéficié d’un temps lumineux sur 13km, dénivelé de 800m, en 4h30 de marche bien tranquille.
Sur la route du retour le “pot” assorti de délicieux bricelets (merci Cathy) a permis de délier les langues et plus, puisque nous avons décidé d’un prochain moment convivial à l’initiative d’Antoinette.
Ont marché sur les pas et sous l’oeil avisé de Cathy: Anne-Claude, Mona, Claude, Gisela, Antoinette, Karen et Geneviève.
Photos de Mona et Gisela
Sa 7 oct. 2023
Chasse aux déchets dans les Hauts de Montreux
RDV était donné le samedi 7 octobre 2023 à 8h à la gare de Caux pour café – croissants – briefing de la journée, organisée par le S.I.D., soit le syndicat des pistes des hauts de la commune, avec son nouveau président Paul Wetzel. Une soixantaine de personnes sont inscrites en tout, et une météo agréable s’annonce pour la journée, sèche et pas trop fraîche.
Pour le C.A.S. Montreux ont participé Karen Armstrong, Agnes Wauters, Jacqueline Hill, Jean-Claude Liaudat et bibi. Nous a accompagné-e-s sur notre itinéraire Sophie Chevalley, une habituée de cette journée.
Le train de 8h40 à Caux emmène toute la troupe sur les hauts, avec des équipes sortant quasi à chaque arrêt, pour entretenir les différentes pistes du secteur. Notre groupe « chasse aux déchets » du C.A.S. débarque au sommet, pour commencer par nettoyer les abords de la gare et du restaurant dès 9h15, avec 60 litres de détritus et quelques plaques de métal. Nous nous divisons ensuite en trois équipes, pour nettoyer les chemins de la rive gauche, de la rive droite et de la Combe de Naye le long de la piste. Nous nous retrouvons sur la crête de la rive gauche pour un petit pic-nic au soleil, avant de plonger dans le versant nord par le chemin extérieur aux grottes, en très bonnes conditions. Suite du parcours : col de Bonaudon, traversée descendante puis montante sur La Perche, crête de Chamossale, Le Paccot, chalet des Gresaleys, lieu de ralliement du jour atteint vers 14h. Une dizaine de litres de détritus sur la descente. Dénivelée parcourue : + 250m, -1150m, quelques genoux ont sifflé…
Au magnifique chalet tavillonné des Gresaleys nous rejoignons le reste de l’équipe déjà au plat principal, des « pâtes du chalet » préparées avec soin par la Jeunesse de Brent et cuites dans un chaudron sur place. S’en est suivi le traditionnel mille-feuilles au dessert, avec boissons et café à gogo, et ambiance conviviale à souhaits. Nous avons à nouveau été gâté-e-s par l’équipe de l’organisation, qui a félicité et remercié toutes les personnes présentes de leur précieux travail.
MERCI à mes participant-e-s du C.A.S. Montreux pour cette B.A. qui allie l’utile à l’agréable :o)
natalie favre, préposée-environnement du C.A.S. Montreux
Ma 3 oct. 2023
Fully- Mazembroz- Beudon
Montée au Domaine de Beudon, Les Vignes dans le ciel
Six randonneuses aguerries ont cheminé sans le savoir sur un sentier emprunté par les gens d’ici depuis 100ans avant Jésus-Christ. Il mène du village de Mazembroz 473m au domaine de Beudon 881m. www.beudon.ch
Toutes précautions prises, la météo étant des plus favorable, nous avons aimé ce parcours raide et audacieux, sécurisé par un câble bien épais. Quelques marches taillées à même la roche n’étaient pas superflues. La flore très diversifiée, odorante sous le soleil d’octobre puis l’arrivée sous le ciel bleu dans les vignes, il n’en fallait pas plus, nous étions conquises par ce lieu d’exception. L’effort en valait la peine.
Nous avions le temps, une pause à même l’herbe fraîche sous le domaine de Beudon nous fit le plus grand bien. Nous décidâmes de continuer notre chemin en évitant de stationner sous les rochers. C’est par une descente réclamant toute notre attention que nous arrivâmes presque en plaine, encore à distance des bruits de la route. Le pique-nique fut décidé quasiment au milieu du sentier, à l’ombre d’un grand chêne. Nous étions bien.
Sans hâte nous avons pris la direction de Mazembroz, admirant les belles grappes de raisins, le feuillage rougissant des vignes. Le café tant attendu se présenta dans l’arrière-cour d’un restaurant sur une terrasse fraîche aux airs d’Italie. Il ne restait plus qu’à rejoindre l’arrêt de bus, profitant des bancs du parc tout proche. Deux messieurs attendaient là. C’étaient les contrôleurs de nos billets …. Les mêmes nous avaient contrôlées à l’aller… quels rires ! N’avons-nous pas été contrôlées 4 fois ce jour-là ?
La foire du Valais amène du monde à Martigny, en quelques minutes les rencontres ont animé l’attente du bus le matin puis du train au retour. En plus, une généreuse personne a offert sa carte journalière à Antoinette qui s’apprêtait à acheter un billet … jour de chance pour elle, jour de chance pour nous toutes. Merci Agnes, Karen, Anne-Claude, Edith, Antoinette d’avoir fait de chaque moment partagé, une belle aventure.
Geneviève, les photos sont d’Edith
Ma 26 sept. 2023
La Pierre Avoi
On n’aurait pas pu choisir une meilleure journée pour notre montée à la Pierre Avoi que ce 26 septembre!
Le soleil brillait, la température était agréable et ni du brouillard, ni le plus petit nuage n' étreignait la vue.
Les treize Mardistes, partis depuis le Col du Lein, avançaient bien, d’abord à l’ombre de la forêt, après sur un sentier bien raide au soleil jusqu’au lieu dit Comba Plâne à l’altitude de 2325 m. Ici deux participantes décidaient de ne pas monter au sommet parce qu’il y avait quelques passages vertigineux.
La montée au sommet (2474 m), d’abord entre des blocs rocheux, après bien assurée par des échelles et des chaînes, se déroulait sans problèmes pour onze membres du groupe.
Et là-haut, quelle vue époustouflante!! Aucun obstacle ne bouchait le panorama de 360°. Depuis la vallée du Rhône jusqu’aux sommets de plus de 4000 m d’altitude avec leurs glaciers – tout s'étendait devant nos yeux. Après avoir joui de ces moments intenses, on redescendait à Comba Plâne où un pique-nique prolongé nous récompensait pour nos efforts physiques.
La descente au Col du Lein se faisait sans problèmes, et malgré quelques malentendus, concernants le lieu où on voulait prendre le café, tout le monde était très content d’avoir fait cette randonnée impressionnante.
Un grand merci au groupe de bonne humeur qui m’a accompagnée: Agnès, Anne-Claude, Anne-Marie, Antoinette, Cathy, Christoph, Geneviève, Karen, Mona, Regula, Ulrike, Yvonne.
Gisela
Ma 19 sept. 2023
Tremetta-Le Moléson
A la faveur d’une éclaircie notre groupe constitué de 13 personnes se met vaillamment en marche sur le chemin goudronné qui conduit à l’Alpage de Tremetta. A peine avons-nous emprunté le sentier de montagne qu’une bruine insistante sous forme de pluie fine nous oblige à tâter le fond du sac pour y dénicher la meilleure protection … la surprise du ciel perdura près de 2heures !
On ne voit que le bout de la colonne et encore dans un flou …indescriptible. C’est fichu pour les photos. Personne ne se plaint, une toute petite pause boisson agrémentée d’un Lekerli permet à chacun de reprendre son souffle et d’apprendre que nous marchons désormais sur la crête entre Teysachaux et le Moléson. On ne voit toujours pas à plus de 20m quand tout de même sur notre gauche se dessine une bosse sur laquelle nous nous hissons allégrement. Nous voilà sur le sommet de Tremetta. Clic-Clac ! Un peu plus loin la surprise est de taille plusieurs génisses au poil noir et déjà bourru, n’ont aucune envie de dévier de leur chemin pour nous laisser progresser. Il va falloir se croiser, l’endroit est on ne peut plus délicat, nos chaussures sont embourbées, mais finalement le brouillard aidant on ne voit pas le vide en de-ça. Olivier y va de la voix en vocalisant des hue des oh, tia-tia et ha-ha-ha relayés par d’autres claquements de langue. Mais d'où sort-il tout ça ? In fine les génisses reculent un peu et nous nous croisons à quelques centimètres de leurs ventre bien rond.
Enfin nous arrivâmes au terminus de la télécabine du Moléson, espérant trouver un local pour pique-niqueurs. Confort et chaleur du restaurant sont appréciés de tous, cependant avec nos chaussures carrément provoquantes de saleté, nous faisons profil bas le temps de nous réchauffer. Dehors, les nuages se déchirent laissant béante la vue sur la crête étroite que nous venons de parcourir. Avant de nous aventurer dans la descente une belle photo-souvenir des 13 radieux que nous sommes devenus s’impose au sommet.
Prenant la directissime avec cap sur le chalet du Gros Plané, c’est une descente à la James Bond qui attend les plus craintifs d’entre nous . On s’élance, on retombe sur ses pieds non sans avoir eu une allure des plus incertaine créant des sueurs et tremblements alentours. Finalement après tout cela nous apprécions les éclats de rire et les soins préventifs prodigués par Cathy puis nous avançons gaiement sur “l’autoroute à touristes” qui mène du Gros Plané au Col de Villars.
C’est en faisant cercle au restaurant « La randonnée » aux Paccots, heureux et crottés jusqu’aux genoux que notre équipe de choc se fait face en sirotant qui du thé qui du café : il y a Olivier, Claude (première sortie avec le groupe), Yvonne, Antoinette, Karen, Gisela, Agnes, Cathy, Friederike, Mona, Christiane et Geneviève.
Guide et rapporteur du jour, Geneviève
Photos de Gisela, Christiane et Yvonne
Ma 5 sept. 2023
Villars - Lac des Chavonnes
5 septembre, une journée parfaite!
Certains arriveront directement au départ du parking de la télécabine du Roc d’Orsay et les autres, après une halte pour le co-voiturage à la Tronchenaz, prendront aussi la route pour Villars.
Vers 8h30, les “retrouvailles” de 13 participants sont joyeuses, les échanges et bavardages font bon train. Le ciel est bleu avec une température très clémente. Ce 5 septembre les météorologues ont annoncé “0 degré à 5200m”. … les petites laines resteront donc au fond du sac pour la journée.
Sur les hauts de Villars nous longeons un petit ruisseau bucolique avant de monter par un chemin très bien balisé et bien aménagé. En effet, des ponts en bois confortables ont été construits pour enjamber les endroits marécageux et boueux!
Mona, gentiment accompagnée par Regula, sont montées en train, nous les retrouverons à la halte des Bouquetins, nom du sentier que nous venons d’emprunter.
Nous continuons notre parcours par un petit chemin raide avant de redescendre jusqu’au Lac des Chavonnes, lac qui nous offrent des couleurs turquoises, un régal pour les yeux. Certaines s’y tremperont les pieds tandis qu’une mardiste plus hasardeuse s’y baignera avec délectation en faisant même envie à d’autres!
Le pique-nique est bienvenu et confortable sous les arbres, suivi d’un petit café et douceurs pour les plus gourmands!!!!
Nous reprenons le chemin des Crêtes pour le retour qui se fait dans les babillages… incorrigibles ces dames!
Arrivés en-bas nous retrouvons Louis qui a, lui aussi, passé une belle journée, semble-t-il, et qui est descendu par le même chemin que nous: super Louis!
Journée de rêve, ensoleillée à souhait dans les coeurs y compris, enrichie de bonne humeur: je remercie chacun de vous, Karen, Geneviève, Gisela, Anne Marie-M., Olivier, Anne-Claude, Regula, Anne-Marie B., Mona, Cathy, Edith, Antoinette, qui m’avez accompagnée pour partager cette magnifique journée au Lac des Chavonnes.
(790m de dénivelé et 13km de marche)
Christiane
Ma 22 août 2023
Ovronnaz - Cabane Rambert
Ovronnaz (1368m) – Cabane Robert (2584m) par l’alpage de la Saille – Retour par la Jorasse (1947m), depuis descente en télésiège.
Cette fois ce n’est pas une météo instable qui a fait douter la chef de course pour maintenir la course, mais le dôme de chaleur qui emprisonne la Suisse Romande depuis quelques jours ; 35° et plus en plaine ! Cependant 6 Mardistes, ne se laissant pas décourager, se retrouvent à Ovronnaz, au parking du télésiège de la Jorasse à 08h30.
Christiane, Antoinette, Gérard et Agnes se mettent rapidement en route par un sentier qui part quelques mètres au-dessous, fort heureusement à l’ombre. La montée par la forêt y est même agréable. Une petite heure plus tard c’est une première pause dans un coin d’ombre à l’Alpage de la Saille. Le soleil est maintenant au rendez-vous. Crème solaire et chapeau ou casquette deviennent indispensables ! Mais bonne surprise, très vite une petite brise d’air se lève et caresse notre peau bien rafraichissant…
Entretemps, Karen et Gisela sont montées en télésiège afin d’économiser un peu d’énergie et quelques centaines de mètres de dénivellation. Nous les retrouvons en mi-parcours. Le paysage est majestueux très sauvage… Deux sortes de faux plats se suivent en alternant des sentiers raides qui contournent des passages rocheux. Etonnamment, il y a encore pas mal de fleurs. En levant la tête nous regardons vers le massif des Muverans. En face de nous toute la chaine des Alpes, le Grd. Combin, Cervin, … jusqu’au Mt. Blanc nous dit « bonjour » ! Chacun du groupe monte dans son propre rythme, l’un plus vite que l’autre... Karen prend deux dames Bretonnes, un peu épuisées,
Ma 15 août 2023
La Gemmi - tour du Daubensee
C’est Après 1h 10 de voiture et un ciel bleu que nous nous retrouvons déjà au parking de la téléphérique de la Gemmi prêtes à entamer ce magnifique chemin historique reliant Leukerbad au Col de la Gemmi.Il existait déjà au 13ème siècle et permettait les échanges avec le canton de Berne et le Valais.
Le chemin est bien aménagé et sécurisé. L’approche pour se retrouver directement près du Rocher dure à peu près 40 minutes et le soleil est bien là : il fait déjà chaud à 1'411 m.
Le chemin est ensuite collé à la paroi du rocher et monte en très courts zigzag
Selon les descriptifs nous pouvons lire :
Caractéristiques techniques :
4.3 km seulement
1'000 m de dénivelé + (aïe !)
2h30 à 3h de marche
Difficulté technique facile (chemin large et non exposé)
Difficulté physique intense (fort dénivelé sur faible distance !)
Nous aurons mis environ 2h15 pour arriver au col de la Gemmi en faisant de petites pauses pour admirer le magnifique paysage avec un ciel sans nuages ce matin.
Arrivées au Col à une altitude de 2'270 m : un vrai bonheur et un peu de fraîcheur. Nous continuons ensuite en direction du Daubensee et c’est près du lac et avec appétit que nous attaquons notre pic-nic à 12h00 précises. Après cette pause revigorante nous faisons le tour du lac et prendrons encore un café sur la terrasse du restaurant surplombant la vallée et nous offrant une magnifique vue sur les sommets dégagés.
Juste sous le promontoir du restaurant nous apercevons les installations d’une ferrata acrobatique : pour les personnes ne souffrant pas de vertige et en manque d’adrénaline c’est certainement une belle expérience.
Les marcheuses du jour sont : Geneviève, Agnès, Cathy, Antoinette Loup (une nouvelle recrue pour les mardistes) et Yvonne … cheffe de course du jour.
Ma 8 août 2023
Cabane des Aiguilles-Rouges
Qui a dit que le groupe des mardistes ne concernait que des dames ? Cela ne se vérifiait certainement pas à Arolla où 8 mardistes, à parité égale, se retrouvaient pour une nouvelle course, un peu plus alpine cette fois.
Après une forte chute de température, la neige est tombée à 2’500 m, ce qui n’est pas rare en août. Le temps se remet gentiment, mais le ciel reste avec une couverture en haute altitude. Pas trop chaud, pas trop froid non plus, idéal pour une telle course. Le sens prévu permet de gagner près de 300 m à la montée, avec un parcours étagé et varié. A la poste d’Arolla, le panneau indique une durée de 2h45, mais c’est en 2h30 que le groupe arrivera à la cabane des Aiguilles-Rouges.
Première pause à Pra-Gra, avec la même vue que l’on voit souvent sur des calendriers, l’alpage et son chalet avec pour toile de fond le Mont-Collon et le Pigne d’Arolla. Puis après quelques prises d’eau pour la Dixence, on entre dans un univers plus minéral, avec le passage d’éboulis, puis une traversée plus étroite et par un endroit équipée de chaînes. Une dernière montée et voilà la cabane, anciennement Cabane Waldkirch, qui a appartenu au Club Alpin Académique de Genève et maintenant à une association d’Evolène. A 2'821 m, l’air est frais et le pic-nic est meilleur à l’intérieur avec une soupe ou un thé chaud.
Après un dernier coup d’œil aux sommets environnants, dont la Dent-blanche et le Weisshorn, étêtés par les nuages, le groupe prend le chemin de la descente, plus de 1000 m, d’abord dans la caillasse, puis l’arrivée au lac Bleu reste un émerveillement pour chacun. Mais dommage, il y a trop de monde. Aussi la pause est écourtée et pour éviter les touristes, la descente sur la Gouille se fait par Lú Vartsé.
Il ne reste plus alors qu’à reposer ses genoux à une table du café. Et toujours dans notre champ de vision, le Pigne d’Arolla, le temps de se remémorer quelques vers du poème de Gilles :
Sur le versant de ces montagnes
Que la neige a peint tout en blanc
La voix d’un homme qu’accompagne
D’un mulet le grelot tremblant
Monte avec le jour du village
Au chalet noir en contrebas
Prisonnier du blanc paysage dominant la pente
je vois comme en une estampe chinoise
un pont, des arbres de sépia,
par-dessus le ciel bleu turquoise
sur cette blancheur qu’il y a
Le soleil conquérant l’espace
Se hisse sur des murs de glace
Au fond le Pigne d’Arolla depuis des siècles qu’il est là.
Photos de Yvonne et Agnès
Ma 18 juil. 2023
Stockhorn - Gantrisch
Du Stockhorn au Gurnigel ou du Simmental au Schwarzenburgerland
Les trajets en train sont-ils fastidieux ou longuets ? Que nenni ! Pour les mardistes, de Montreux à Erlenbach i.S, c’est l’occasion d’échanger des idées, de se remémorer des courses ou de refaire le monde. Déjà nous sommes arrivés à Erlenbach. En traversant le village, on admire quelques belles demeures bernoises. Le téléphérique se trouve à l’entrée du village. Cabine moderne sur le premier tronçon qui nous mène à Chindi (prononcez : RRRindi !). Le Stockhorn n’est pas loin, pour certaines, inutile de se fatiguer, on continue avec l’autre cabine, pour deux autres courageuses, les 600 m sont un bon entraînement.
A la station supérieure, il suffit de grimper une vingtaine de mètres pour se trouver au sommet. La vue est magnifique, plongeante sur Thoune et son lac, panoramique sur la rangée des bernoises, cimes pour lesquelles chacun s’essaie à mettre un nom. De l’autre côté, nous pouvons suivre le sentier du lendemain en direction du Gantrisch et au loin, …très loin notre but le « Berghaus » du Gurnigel. Mais les nuages montent, un vent frais nous incite à descendre sur la terrasse du téléphérique pour y pique-niquer. Et là, oh surprise! 4 joueurs de cor des alpes nous régalent d’un concert.
Bientôt nos deux marcheuses nous rejoignent, mais elles ne verront rien de la vue, les nuages enveloppent le sommet et lâchent deux ou trois gouttes. Il ne reste donc qu’à descendre vers Oberstockenalp, où nous sommes attendus pour la nuit. Ce n’est pas une cabane, mais un alpage qui offre gîte et repas. Le dortoir sous le toit est vaste et se situe juste au-dessus de l’étable. La nuit les vaches sont dehors, mais on nous recommande de bien fermer la porte menant aux sanitaires, des effluves des bovins traversant les jointures du plancher !
Quelques mardistes ont déjà repéré un joli lac à un quart d’heure de l’alpage. Après avoir déposé quelques affaires dans le dortoir, elles se dépêchent de le rejoindre et… d’y plonger. 20 degrés, ce n’est pas mal pour un lac de montagne. La présence de vaches aux alentours ne gâche pas leur plaisir, d’autant plus que l’eau est plutôt claire !
Puis c’est le retour à l’alpage où un apéro revigorant nous est servi, avec des rebibes de l’alpage. Le repas qui suit est traditionnel pour la montagne, Bratwurst et Rösti, et il est de plus excellent. Comme l’alpage n’a que des panneaux solaires pour produire de l’électricité, celle-ci est limitée et nous oblige à aller nous coucher à la tombée de la nuit.
Le lendemain, le ciel est nuageux, mais l’espoir est là, car la météo annonce du soleil pour la journée. Après un copieux petit déjeuner, avec bircher-müseli, nous quittons cet alpage bien accueillant, non sans avoir salué les bêtes de l’alpage, dont les cochons heureux et joyeux, qui le seront moins à la fin de cet automne. Un dernier coup d ‘œil au lac du soir précédent et nous passons de l’autre côté du Stockhorn, changeant ainsi de vallée. Celle-ci, assez profonde est axée vers le haut Simmental, ce qui nous permet d’apercevoir au fond les Gastlosen, le Vanil Noir, la Gumfluh et le Niederhorn. Notre sentier monte, descend, passe par d’autres alpages, la pente est parfois abrupte et nous y croisons chèvres et moutons. Après quelques pauses-boisons et pauses-photos, nous atteignons au pied du Gantrisch le « Leiterli », petit col qui va nous faire passer dans le pays de Schwarzenburg. Le vent s’est levé et chasse les nuages, mais le groupe préfère descendre un peu plus bas pour y pique-niquer. Alors que le matin, du côté du Stockhorn nous n’avions guère vu de monde, la possibilité de venir au Gurnigel et de laisser sa voiture à Wasserscheide, incite des familles à faire le tour du Gantrisch.
A la fin du sentier, un alpage faisant aussi buvette nous retient. La fermière nous donne de multiples explications sur ses vaches, en partie schwytzoises, mais qui ont un dos et des flancs blancs, donnant l’impression qu’une couverture blanche a été jetée sur leur dos. Après s’être rafraîchi, le groupe continue d’abord sur une route pierreuse d’alpage, puis sur le béton de la piste militaire. A Wasserscheide, plutôt que de suivre la route principale et d’être assommé par le bruit des motos, nous prenons un sentier parallèle ombragé qui nous mène à notre but. Hélas, l’auberge est fermée et la porte scellée sur ordre judiciaire. Mais heureusement, la terrasse dispose de quelques chaises, sièges bienvenus en attendant le bus qui va nous mener à Thurnen. Ce bus s’arrête à Riggisberg pour une vingtaine de minutes, temps suffisant aux mardistes pour se déchausser et faire tremper leurs pieds dans la fontaine de la place, ce qui n’a pas l’air de plaire à quelques indigènes. Mais contrairement aux fontaines de l’alpage, celle-ci n’est pas destinée à abreuver des vaches.
Belle course pour laquelle il m’a été demandé si « le berger était satisfait de ses six brebis ». Merci à toutes pour l’excellente ambiance.
François, avec Yvonne, Gisela, Geneviève, Karen, Edith et Agnès.
Ma 11 juil. 2023
Randonnée
La météo annonce des températures caniculaires ce mardi 11 juillet : 36 degré en plaine mais rien ne saurait décourager les valeureux mardistes qui espérent trouver un peu de fraîcheur en altitude. Ce sont 9 participants qui partent dès 09h00 de Pont-de-Nant. L’air est encore frais et après 30 bonnes minutes nous atteignons l’alpage du Richard. Cet alpage fait son fromage, garde 2 beaux cochons et un petit troupeaux de chèvres. On peut aussi y faire une petite pause pour se désaltérer. Nous continuons car la suite s’annonce plus exigeante : une bonne montée continue. Chacun trouve son rythme et effectue des petites pauses pour se désaltérer et prendre quelques forces. Et c’est avec plaisir et soulagement que nous atteignons la cabane de Plan-Névé 2’262 m donc un poil plus que 1’000 m de dénivellé : pour certains au bout de 2h10 et pour d’autres 3h15. Nous y retrouvons avec plaisir “Monique”, qui a tenu pendant des années la buvette de Pra Cornet, avec son habituel dynamisme et son acceuil chaleureux. La vue est grandiose, pas un nuage ! Après un bon bol de soupe, quelques photos il est temps de repartir. Nous empruntons le même chemin qu’à la montée jusqu’à la 1ère bifurcation pour l’alpage-buvette de La Vare. En descendant nous avons la vue sur le magnifique et majestueux Miroir de l’Argentine. Arrivés à la Vare : nous nous installons sur une table côté grange bien à l’ombre car … oui, il est 14h00 et le soleil est brûlant surtout que nous sommes maintenant à 1’756 m. Les tenanciers Gérald et Elisabeth nous acceuillent chaleureusement et nous faisons honneur au sirop à l’aspérule fait maison ainsi que la succulente tarte aux abricots du Valais. Après cet arrêt bien venu il nous reste encore une petite heure pour rejoindre nos voitures au Pont – de – Nant. La journée a été belle, mais un vrai challenge pour certains car oui… la montée à la cabane Plan-Névé est courte en distance mais rude car pas de replat pour reprendre son souffle. Les participants du jour : Agnès, Anne-Marie, Christiane, Christoph, Geneviève, Gérard, Gisela, Karen et votre chef de course Yvonne
Ma 4 juil. 2023
Geltenhütte
Nous sommes 12 au départ du Lauenensee alt.1380m. L’air est agréablement frais, la luminosité est parfaite. Ceux qui connaissent le parcours ont hâte de cheminer après plus de 2h en transport public, ils attendent un peu plus loin. Le gros du groupe discute, fait du surplace. Faut-il 2 guides et 2 parcours lorsque les forces et les aspirations sont différentes ? La question est posée.
En quelques minutes le décor change, la pente se relève, d’énormes cascades, ponts et rochers forment un environnement alpin qui surprend et interpelle tout en fixant les esprits sur comment rassembler nos forces pour atteindre le but du jour.
Après une pause boisson nous amorçons la pente raide en lacets par laquelle nous parvenons à la cascade en rideau derrière laquelle nous devrons tous passer. Un pont en bois enjambe le torrent tumultueux tout droit descendu des neiges éternelles qui dans un moment, feront le cadre alpin de la Geltenhütte. C’est sur une pente herbeuse richement fleurie que nous arpenterons les derniers 150m d’accès à la cabane alt.2002m.
Il est 12h30 lorsque nous nous rassemblons pour pique-niquer puis nous faisons honneur aux services de la gardienne pour les boissons. Le départ est donné à 13h15, cette fois nous formons une jolie file indienne colorée sur un sentier panoramique accroché à la pente et extraordinairement fourni en fleurs. Nous progressons calmement et parfois en silence, le parcours est impressionnant, un câble servant de main courante est là pour sécuriser le cheminement. Nous passons tous sans difficulté le cap de l’échelle puis abordons une vaste cuvette herbeuse avant de souffrir un peu ou beaucoup, c’est selon, pour parachever la descente abrupte en forêt entre racines et terrain glissant. Cette dernière heure est sans doute la plus longue de la journée, chacun tait ses bobos et offre une mine réjouie au moment de se quitter.
Nous sommes à temps pour le bus de 15h40 puis le train depuis Gstaad, 4h30 se sont écoulées, nous avons gravi 750m. Sur You Tube un petit film fait par Olivier rapporte cette aventure alpine. https://www.youtube.com/watch?v=waMXFAaZ5fA
Ont participé : Friederike, Karen, Gisela, Anne-Marie B., Mona, Christiane, Yvonne, Agnes, Edith, Olivier, Geneviève et Malika une invitée.
Récit de Geneviève
Photos de Christiane, Geneviève et Gisela
Ma 27 juin. 2023
La Vudallaz
La Vudalla, 27 juin 2023
Il est 8h45 lorsque nous arrivons à Moléson -Village. Le soleil n’est pas au rendez-vous, idéal pour débuter notre ascension. Nous empruntons la route goudronnée qui mène aux fermes d’alpage Les Traverses puis celle du Poyet et des Crosets. Au point 1451 une belle pente herbeuse et fleurie sillonnée par un sentier raide formant de larges lacets nous conduit au sommet de la Vudalla à 1670m . Il est 10h15, nous avons largement le temps de contempler la vue à 360°même si Karen nous presse en disant que son petit-déjeuner pris à 6h ce matin est “échu”.
Vue étendue de tous côtés au de-là des Préalpes fribourgeoises, le lac de Gruyère et bien au-de-là. Un charmant et costaud courreur de fond habitant le village d’Enney, surgit d’en bas, arrête son chrono, puis se doit de nommer au même rythme que sa course, tous les sommets en partageant un morceau de cake aux carottes… Après un moment de contemplation tous azimuts, nous mettons le cap sur la ferme du Gros Moléson en suivant la longue crête magnifiquement fleurie où les vaches ne sont pas encore arrivées. 45’ plus tard nous atteignons une place royale parfaite pour contempler , c’est une sorte d’arène formée à gauche par le Moléson, en face par le départ de la cabine de Plan-Francey, au milieu la Combe descendante et sur notre droite la Vudalla. Nous cherchons chacune le pouf d’herbe le plus confortable possible pour s’y asseoir, le moment est venu de nous restaurer physiquement et gustativement.
Là-bas, près de la ferme du Gros Moléson un troupeau de vaches bien calmes rumine. La cabine du Moléson monte et descend. Un hélicoptère manoeuvre, espèrons-le pour le meilleur sur la Dent de Lys. Pendant ce temps nous nous délectons de sandwiches “maison”, petit pâté , salade de carottes, risotto aux poulet, taboulé aux pois chiches … le tout arrosé d’eau bien fraîche. “Manque le petit café” ose répliquer Yvonne avec son large sourire quand repasse le cake aux carottes!
Une petite bise nous rafraîchit, c’est reparti, la pause café nous la ferons sans hâte sur la terrasse de la Pierre à Catillon. Dans la joie du moment nous faillîmes payer 2 fois nos cafés, merci Anne-Claude. 4h30 se sont écoulées, nous avons gravi 650m sans peine et souvent en silence . Le spectacle offert à tout instant par la nature nous a ravies. Ont partagé les plaisirs de cette randonnée: Karen, Christiane, Yvonne, Cathy , Anne-Claude, Mona et Geneviève.
Récit de Geneviève, photos de Christiane et Yvonne
Ma 20 juin. 2023
Le Mont d'Or
On était quatre Mardistes courageuses qui se sont mises à la montée pour atteindre le sommet du Mont d’Or depuis La Comballaz.
Il faisait assez chaud et un peu lourd, mais on avançait vite jusqu'à la Pierre du Moëllé, où commençait la partie exigeante de la montée par la crête.
Après avoir vu le premier bout du sentier, une des participantes, des fois hantée par des attaques de vertige, a décidé de ne pas continuer.
Par un itinéraire très varié, assez raide, des fois un peu vertigineux, de temps en temps avec das blocs de pierre qu’il fallait surmonter à l'aide des mains, et avec des fleurs magnifiques de chaque côté, Geneviève, Agnes et moi sommes arrivées au sommet après une montée de 3:20 h depuis La Comballaz.
A cause de la brume la vue était un peu restreinte, mais on était dédommagé par la végétation débordante du printemps.
La descente se faisait sans aucun problème et, même si la randonné avait été assez exigeante, nous étions très contentes d’avoir réussi.
Gisela
On était quatre Mardistes courageuses qu ...
Ma 13 juin. 2023
Ballade autour le Molard & Grillades à la Planiaz
Balade autour du Molard et grillades au Chalet de La Planiaz
Notre RDV avec Agnes a lieu à la gare des Avants. Si tôt les congratulations faites, Gérard , Geneviève, Anne-Marie et Anne-Claude se mettent en chemin sur la route du Col de Jaman jusqu’à la bifurcation de la ferme des Pontets. De-Là nous nous dirigeons vers la ferme de Soladier, ce n’est pas tout à fait la bonne direction donc nous faisons une rocade et c’est tant mieux, la flore qui borde le chemin est colorée à souhait.
A près 2h de marche tranquille et +608m nous sommes en vue du Col de Soladier. Les uns souhaitent rejoindre le chalet de La Planiaz, les autres iront jusqu’à la cabane en rondins puis descendront par la Goille aux cerfs.
Tout ce monde (Jasmine, Myriam, Béatrice, Mona et Louis) s’affaire autour du grill dont le chef est Victor, arriveront ensuite Christiane et François puis Cathy.
Finalement nous serons 12 à table, partageant les bonnes choses concoctées par les uns et les autres. Rien ne manquait. Le tout arrosé de vins puis d’un bon café.
Tout est simple quand chacun met la main à la pâte ou offre une bouteille. L’idée d’Agnes de partager un moment convivial pendant la belle saison est à retenir. Merci à nos hôtes : Agnes, Jasmine, Victor et Béatrice, grâce à eux le 13 juin a eu un bel air de fête.
Me 7 juin. 2023
Lac de Lauenen-Gstaad par Whispile
Arrivés à 10h en transport public au Lac de Lauenen, nous empruntons le chemin de contournement du Lac 1381m en direction de Chrine1660m puis un sentier forestier en lacets rapprochés nous conduit à Chrinetritt 1804m. L’herbe pousse, les boutons d’or, orchis et autres fleurs printanières forment un tapis des plus coloré sur fond de sommets partiellement enneigés. Le plus gros de la pente est gravi, c’est sur la large crête de la Wispile que nous progressons, le sentier facile et bien marqué est généreusement bordé de superbes gentianes.
Un peu plus loin, à Vorderi nous décidons de nous poser et reprendre des forces : une ferme, un petit lac et 3 canards sur le lac forment un cadre idéal face aux nombreux sommets encore bien recouverts de neige.
Là, Olivier décide de prendre un peu d’avance, il poursuit toute la crête jusqu’au départ des remontées mécaniques puis descend la pente qui surplombe Gstaad. Sans hâte nous ne lui emboîtons pas le pas. Nous prenons le chemin le plus court par la forêt sur la gauche, puis nous passons sous la remontée mécanique et atteignons Gstaad. Après presque 1000m de descente nous arrivons tous ensemble dans la rue principale de Gstaad. Il reste 45’ avant le départ du train , une aubaine pour lécher les vitrines puis nous attabler autour d’un café et quelques douceurs.
L’humeur est à la joie, au partage, … après avoir vu la nature en fleurs, la pluie arrose notre parcours final sur quelques mètres jusqu’au quai de la gare rien de grave. Nous avons marché 15km dont 600m de montée et 1000m de descente en 4h30.
Merci à Karen, Yvonne et Olivier d’avoir, une fois n’est pas coutume, réservé un mercredi pour participer à cette course mythique.
Récit de Geneviève
Photos d’Yvonne, à voir petit film d’olivier Trachsel sur You Tube https://www.youtube.com/watch?v=HV0v-07iqwU
Sa 3 juin. 2023
Introduction escalade multi-longueurs
Lieu: Aiguilles de Baulmes
8 participants, dont deux-trois débutants
Conditions météo moyennes: averses de pluie intermittentes
Aucune remarque particulière
Lieu: Aiguilles de Baulmes
8 particip ...
Sa 3 juin. 2023
Der de der à ski : Fourchon 2905m & Co
Après un rendez-vous covoiturage à 0600 à Villeneuve et à 0615 à Saint-Triphon, nous filons sans encombre en direction du Col du Grand Saint-Bernard. La météo est annoncée orageuse mais nous sommes confiants.
Garés, équipés, nous commençons notre parcours côté italien sur de longues langues de neige tassée qui s’étendent jusqu’à nos pieds.
On enlève les skis, on enjambe la glissière et on traverse la Strada Statale 27 del Gran San Bernardo.
S’en suit un slalom entre les rochers, le passage de ponts de neige fragiles sur les torrents et la rencontre de plusieurs groupes d’Italiens accompagnés de leurs chiens qui savourent l’instant sans modération.
Les skis glissent, les bâtons s’enfoncent, les marmottes sifflent.
La lumière du soleil nous réchauffe, nous passons le mont sans nom et la pente se raidit.
Les derniers mètres sollicitent notre équilibre et nous offrent un panorama sublime et éphémère.
L’Aiguille des Angroniettes, le Grand Six Blanc, le Val Ferret.
Le ciel, les nuages, les montagnes, nous sommes minuscules.
Une dame d’un âge remarquable nous rejoint au sommet, sa force et sa technique de ski sollicitent toute notre admiration.
À la descente nous visitons un petit refuge tout beau tout neuf qui nous invite à revenir explorer cette arête Mont Fourchon – Pain de Sucre.
La Tour des Fous en ligne de mire, nous savourons de belles sensations de glisse et de liberté.
Après ces instants sauvages nous gagnons la chaleur d’un restaurant italien plein à craquer.
Nous y dégustons tous les mets de la carte que nous partageons jusqu’à la dernière miette.
our parfaire notre chance, les trombes d’eau choisissent cet instant pour s’abattre sur le toit en une agréable musique.
Merci Natalie, Kurt, Carmen, Machiel, Pierre et le club pour cette délicieuse tranche de vie. Simon Lepêtre.
P.S. de natalie : MERCI Simon pour ce chouette récit :o) A noter que 3 participant-e-s ont dégusté deux montées-descentes, sur une neige un peu molle mais tout à fait négociable. Le Fourchon, vraiment une valeur sûre !!
Ma 30 mai 2023
Tour du Lac de la Gruyère
Le tour du Lac de la Gruyère 30 mai 23
Le chemin de randonné autour du Lac de la Gruyère est très bien aménagé, il passe dans la forêt, dans les pâturages et à bord de l’eau, il y a du soleil, de l’ombre et plusieurs jolies places de pic-nic. Il a offert les conditions idéales aux mardistes du 30 mai, une des premières journées estivales de la saison.
Nous sommes parties de bonne heure aux Chevalleyres (Blonay) pour commencer notre marche bien avant 9 heures près de l’usine Cailler à Broc. Le but était de faire le tour de la partie sud du lac. Nous avons suivi la rive ouest du lac jusqu’au pont de Corbières où nous sommes retournés direction Broc par la rive est.
Les panneaux d’informations sur la nature de la région et la présence de beaucoup de fleurs et autre belle plantes a enrichie nos conversations.
Arrivé à Broc nous avons terminé cette journée légère et agréable autour de quelques rafraîchissements dans la cafétéria des visiteurs de l’usine de chocolat Cailler.
Les participantes étaient : Gisela, Yvonne, Edith, Christiane, Anne-Claude, Karen, Agnes, Christoph
Ma 23 mai 2023
Le Pas de la Bosse
Course guidée au pied levé par Gisela Hauschild
Ce matin frais et ensoleillé, parfait pour randonner, quatre Mardistes (Christiane, Karen, Yvonne et moi) nous nous sommes mises en route à 9:30 h pour monter au Pas de la Bosse depuis le parking près des Chalets de Chevenne au dessus de La Chapelle d’Abondance.
Le sentier raide serpentait d’abord dans la forêt où nous étions encouragées par le chant merveilleux des oiseaux de tous côtés.
Sorties de la forêt, nous avons vite gagné les Chalets de la Cheneau en traversant des prés parsemés de fleurs printanières, et tout à coup nous avons aperçu un grand troupeau de bouquetins, dont quelques-uns étaient couchés au soleil, les autres mangeaient ou dominaient sur de gros blocs de rocher. Nous étions très contentes de pouvoir observer ces animaux majestueux de tout près.
En s’approchant du col, changement de végétation: en bas nous avions des orchidées et des gentianes, plus haut, où la neige venait de fondre, nous avons trouvé des soldanelles et des milliers de crocus.
Après avoir traversé de petits restes de neige nous sommes arrivées au col et quelques minutes plus tard au point culminant de la randonnée, la Pointe de la Bosse.
La vue était fascinante, même un peu mystique par les nappes de brouillard, qui vagabondaient entre les sommets.
Comme midi était déjà passé, nous avons décidé s’amorcer la descente jusqu’au chalet de la Combe au Trot où une marmotte nous attendait au coin du bâtiment. Pour nous récompenser, nous avons pris un pique-nique opulent.
Entre temps des nuages noirs avaient surgi, et après une descente rapide nous sommes arrivées au parking à 13.30 h.
Pour terminer cette belle journée, nous avons pris du café et des tartes à Châtel, puis, une forte averse de grêle arriva, mais nous étions déjà en voiture.
Merci beaucoup à Geneviève, qui a eu l’idée de faire cette magnifique sortie, et aux copines qui m’ont accompagnée!
Le récit est de Gisela, les photos de Christiane et Gisela